GASTON LA COLLECTION
1967 - 1968
(Reprend les gags 470 à 498 parus dans les Spirou Hebdo 1529 à 1557)
Ah Gaston, toujours le même !
Toutefois, ça évolue doucement autour de lui, les animaux commencent de plus en plus à s’incruster, l’action s’extériorise, le gaffeur va au bord de la mer, à la campagne pour les vacances, il installe sa tante sur un golf ou dans les dune, il a ramené avec lui son Gaffophone… Mais il reste le roi de la bourde, et quand il revient c’est pour reprendre tout ça de plus belle… Fantasio, quand à lui, quitte la rédaction pour retourner exclusivement aux côtés de Spirou, c’est Prunelle qui le remplace et ce dernier se rend rapidement compte que la tâche qui l’attend n’est pas des plus faciles…
Par fredgri, le 18 mai 2015
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
_201505357
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Notre avis sur GASTON LA COLLECTION #8 – 1967 – 1968
Huitième volume de cette collection Gaston ! Un volume qui confirme tout le bien que l’on pense de cette édition, de son exhaustivité, de la qualité du dossier etc. On y retrouve donc beaucoup de textes illustrés de Franquin, tout les gags chronologiques, on peut voir progressivement l’évolution du personnage…
Il suffit de revenir vers les premiers albums pour rapidement se rendre compte qu’il y a du chemin de fait. Gaston est sorti petit à petit de son rôle refaire valoir pour gagner une personnalité propre, avec son univers, ses propres codes, les gags s’étendent sur une pages complète, parfois les « histoires » sont un choya plus élaboré, il y a de plus en plus d’éléments récurrents propre à Gaston, on voit apparaître les animaux, sa relation avec Mlle Jeanne prend de la texture, Prunelle s’installe comme un réac chef avec beaucoup de personnalité, différent de Fantasio, même si on devine qu’il n’en est encore que le double…
Et, du coup, cet album se lit vraiment comme un tout plutôt que comme une succession de petits gags qui se répètent parfois, qui font sourire et basta !
Le dossier revient donc sur les collaborateurs de Franquin, sur sa surcharge de travail qui va l’amener à s’entourer. C’est intéressant de s’attarder comme ça sur l’envers du décor, de revenir sur cette ambiance de studio qui animé l’esprit de Marcinelle pendant des années !
Encore une très bonne lecture donc !
Très recommandé !
Par FredGri, le 18 mai 2015
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