GEOBREEDERS
Geobreeders
Rentré chez lui après une mission, Yôichi reçoit la visite surprise d’un représentant du gouvernement, membre d’une organisation chargée d’éliminer les démons félins, comme la société Kagura pour laquelle Yôichi travaille. Cet officiel essaie de le recruter et lui laisse sa carte.
Bien que perturbé par les paroles de son visiteur, Yôichi retourne sur les champs de bataille avec ses coéquipières. Les combats sont rudes et le pauvre garçon se retrouve bien souvent dans les pires situations.
Il s’en sort, à chaque fois, sans trop d’égratignures, mais il commence à s’interroger sur le programme de suppression des démons félins utilisés par Kagura. Il questionne ses collègues et sa nouvelle colocataire (un démon félin envoyé par Kuroneko pour le surveiller) mais le mystère continuer de planer.
Par KOMORI, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2350781305
Notre avis sur GEOBREEDERS #2 – Geobreeders
Ce tome 2 continue à enchaîner les affrontements entre les démons félins et les membres de la société Kagura, mais, ils paraissent moins décousus que dans le premier volume.
Les démons félins donnent enfin l’impression d’être organisés et non pas de surgir au hasard pour les besoins de l’action, comme précédemment. En outre, une organisation gouvernementale fait son apparition, rivale qui semble bien plus au courant des tenants et des aboutissants que le héros.
L’auteur commence aussi à insuffler des questionnements sur cette guerre en se servant de son personnage central ; mais il faut reconnaître que l’on n’avance pas beaucoup. L’humour de répétition et des scènes comiques bien placées parviennent à faire sourire le lecteur. Le principe de l’anti-héros est d’ailleurs efficace : Yôichi a beau faire, il se ramasse ! Et ce petit côté, dignité même dans l’adversité est intéressant.
Le point faible demeure le dessin : le trait reste grossier et rond ; mais peut-être faut-il voir dans cette façon d’abuser des personnages caricaturaux, un moyen d’accentuer le burlesque ?
Cette série doit être prise pour ce qu’elle est : un titre pour public jeune et qui ne se prend pas au sérieux.
Par KOMORI, le 27 juillet 2006