GO ! GO ! HEAVEN !
Tome 3

La « Bande des suicidaires » a un tel succès commercial qu’un concert va être organisé dans la grande salle du Budôkan. En parallèle, les filles apprennent qu’elles vont devoir écrire une nouvelle chanson marquante destinée à la campagne nationale… contre le suicide. Voilà qui confronte Julia, Michaelle, Aya et Himiko à des contradictions bien difficiles à accepter.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur GO ! GO ! HEAVEN ! #3 – Tome 3

Ce livre vient clore une trilogie sur le difficile thème du suicide. Depuis le premier tome, Obara a réussi à créer une vraie évolution dans ses personnages, en leur donnant plus de consistance au fur et à mesure que le récit avançait. C’est heureux car un sujet aussi complexe demandait un travail de fond sur la psychologie des protagonistes.

Il ne faut tout de même pas s’attendre à la finesse et la subtilité d’autres mangakas comme, par exemple, Taniguchi (auteur, notamment, de Quartier Lointain) ou encore de Sakurazawa (pour son récent Angel Nest) pour ne citer que les deux premiers noms qui me viennent à l’esprit. Non, ici, point de poésie, nous sommes dans l’univers brut de quatre jeunes femmes qui cherchent leur place dans la vie à grand coup de groupe de rock.

On y parle mal être, inceste, business et suicide dans un premier degré qui réserve la lecture à un public averti. Cela a en tout cas le mérite de poser bien des questions et de confronter le lecteur à des situations difficiles auxquelles personne ne peut rester indifférent.

Et c’est bien cela, le mérite de l’auteur. Au-delà d’un message peut être un peu convenu, il arrive à mettre le doigt là où ça fait mal. Et il le fait avec un scénario plus efficace que lors du premier tome. On accroche bien plus facilement et le lecteur filera à la rencontre du destin de ces quatre jeunes femmes avec intérêt. Une série qui, sur la forme, fini donc bien mieux qu’elle n’avait commencé. Pour le fond (l’histoire), je vous laisse en faire la découverte et juger par vous-même.

Par Legoffe, le 12 septembre 2007

Publicité