GOUTTES DE DIEU (LES)
Tome 18

Alors, qui trouvera le nom du 5e apôtre, ce vin rappelant l’ascension du Cervin ? Le résultat est dévoilé au début de ce tome.
S’ensuit un nouveau challenge pour Shizuku et Miyabi. Leur entreprise vient de décrocher un stand sur un salon gastronomique. Le principe est qu’une société spécialisée dans le vin crée un partenariat avec un des restaurants du salon, le but étant de trouver la meilleure harmonie possible entre vins et mets. Problème, la société de Shizuku a été retenue en dernière minute et il ne reste plus que deux restaurants disponibles. Ils décident d’aller les tester à l’improviste afin de choisir leur partenaire.

Par legoffe, le 22 mai 2011

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Notre avis sur GOUTTES DE DIEU (LES) #18 – Tome 18

Cette fameuse série manga sur les vins se poursuit et reste toujours aussi passionnante. A croire que les livres se bonifient autant que les vins avec le temps ! Car nous en sommes déjà, excusez du peu, au 18e volume et je puis vous assurez qu’il n’y a aucune lassitude à en poursuivre la lecture, au contraire.

Le livre, tout d’abord, clôt la quête du 5e apôtre, ce vin rappelant l’ascension du Cervin. Outre la célèbre montagne suisse, l’auteur compare un autre vin au mont Blanc. Des liens étonnants, qui donnent vraiment envie de déguster ces breuvages afin d’y trouver, nous aussi, cette ambiance minérale sensée rappeler les pas de l’alpiniste sur les cimes les plus mythiques de l’Europe.

Ce nouveau tome est également l’occasion d’en apprendre plus sur la cuisine chinoise. J’étais, jusque-là, bien ignorant, apprenant grâce à ce manga qu’il existe huit variétés de cuisine chinoise, liées à des régions spécifiques. Voilà qui donne envie d’élargir ses connaissances gastronomiques !

L’auteur évoque également le problème du “syndrome des restaurants chinois”, à savoir, en fait, l’usage d’exhausteurs de goûts et notamment du glutamate. Le syndrome a pris ce nom car beaucoup de restaurants chinois en font usage, mais il ne faut pas généraliser, d’une part, ni croire qu’ils sont les seuls puisque l’industrie agro-alimentaire est une importante consommatrice de cet acide glutamique, d’autre part. Je ne m’attarderai pas sur le débat qui existe quant à sa possible nocivité sur l’être humain et je m’en tiendrai aux propos du manga qui évoque l’incompatibilité entre ces mets rehaussés au glutamate et les vins. C’est un aspect très intéressant qui, décidément, nous montre combien le sujet est vaste et complexe en matière de dégustation du vin.

Incontestablement une série réussie qui vous donnera envie d’en savoir plus sur les vins.

Par Legoffe, le 22 mai 2011

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