GOUTTES DE DIEU (LES)
Volume 22

Le jour est venu où Monsieur Robert fait la lecture du texte de Yutaka Kanzaki pour la description du septième apôtre. Ce vin mystérieux rappellerait, selon le défunt oenologue, la Sagrada Familia, cette fameuse basilique de Barcelone imaginée par l’architecte Gaudi.

Shizuku et Tomine, au regard de certains indices, pensent qu’il s’agit d’un vin du Nouveau Monde. Reste à savoir lequel ! Et là, ils se sentent un peu moins experts que pour les précédents challenges. Issei part pour la Californie avec Loulan, tandis que Shizuku prend l’avion pour l’Australie, en compagnie de Miyabi.

Par legoffe, le 12 février 2012

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Notre avis sur GOUTTES DE DIEU (LES) #22 – Volume 22

Ainsi donc, il existerait un vin dont la dégustation rappellerait la Sagrada Familia ? Les descriptions de ces délicieux breuvages sont, décidément, toujours pleines de surprises dans cette série. De quoi faire rêver les amateurs non éclairés qui peuvent avoir envie, ensuite, d’apprendre à déguster les vins.

Ce nouvel épisode est un prétexte pour l’auteur de nous entraîner sur la piste des vins du Nouveau Monde. Ce nom ne résume pas simplement l’Amérique, comme on aurait tendance à le penser au premier abord. Le Nouveau Monde, en vin, c’est aussi l’Océanie, l’Afrique du Sud, la Chine, l’Inde, voire le Japon.

Tadashi Agi privilégie ici les Etats-Unis, et plus précisément Napa Valley, et l’Australie. La visite d’Issei est un appel au voyage. L’envie de partir est indéniable, tout comme celle de prendre place, comme lui, à bord du fameux “Napa Valley Wine Train”.

Concernant l’Australie, le guide touristique est plus limité pour l’instant car notre héros n’y arrive que vers la fin du tome. Nous en verrons donc plus au prochain épisode.

La série est toujours aussi plaisante à lire, même si j’ai trouvé le démarrage un peu poussif. Il faut attendre quasiment la moitié du livre pour que tout bouge vraiment. L’auteur intègre notamment une histoire de prise d’otage, courte mais suffisante pour casser le rythme. L’entrée en matière australienne, avec l’homme qui n’aime pas les Japonais, promet aussi quelques situations piquantes.

Sinon, pour l’anecdote, je me suis demandé si, page 108, c’est Glénat qui a fait une erreur de traduction concernant l’animal qui est dessiné, ou bien si l’erreur est d’origine ? En effet, le texte parle de “bisons” (ce qui est assez naturel avec le thème des USA), mais le dessins montre… des buffles ! Bon, c’est un détail, mais il faut bien chipoter un peu !

A ma grande surprise, je dois avouer que cet épisode m’a aussi donné envie de découvrir ces vins du Nouveau Monde et d’être un peu moins chauvin qu’à l’habitude ! L’esprit de découverte, l’ouverture liée aux voyages, voilà qui doit nous ouvrir les yeux et nous faire apprécier d’autres cultures. Peut être pour mieux apprécier ensuite nos propres vins ?

Par Legoffe, le 12 février 2012

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