GOUTTES DE DIEU (LES)
Volume 26

Shizuku et Tomine découvrent le descriptif du 8e Apôtre. Yutaka Kanzaki, dans son texte posthume, parle de ce mystérieux vin comme d’une “madone”. Cela semble beaucoup troubler maître Robert.

Quant aux deux concurrents, ils partent très vite sur des pistes opposées. Shizuku sent que, derrière ce vin, se cache une femme qui a marqué la vie de son père. Il repart sur les traces du passé de Yutaka. Tomine, lui, se lance dans un défi totalement fou, celui de gouter, en un temps record, les plus grands vins effervescents du Monde.

Qui gagnera sur les bases de ces méthodes diamétralement opposées ?

Par legoffe, le 5 avril 2013

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Notre avis sur GOUTTES DE DIEU (LES) #26 – Volume 26

Cette grande série dédiée aux vins se poursuit toujours avec autant de réussite. Le millésime 26 est même un grand cru. Les auteurs jouent beaucoup sur l’émotionnel tout au long du livre. Il y a, dans ce manga, une incroyable nostalgie liée à cette mystérieuse femme qui a tant troublé maître Robert et Yutaka Kanzaki.

Tadashi Agi aborde les affres du temps, les regrets, mais aussi les espoirs qui animent en permanence l’être humain. Il réalise un parallèle étonnant avec la vie d’un vin lui même.

Cette approche troublante est aussi l’occasion de mettre en avant le monde des vins effervescents. On parle, bien sûr, beaucoup des champagnes, mais pas seulement. On fait aussi la découverte, par exemple, d’un vin japonais dont la description donne vraiment envie de le déguster.

Le scénariste intègre également, comme à son habitude, des personnage réels du monde du vin. Ainsi croise-t-on ici Koji Nakada, le patron de la maison Lou Dumont, un Japonais producteur d’un excellent Gevrey-Chambertin. Le clin d’oeil à ce monsieur – qui a su mêler deux cultures, occidentales et orientales – est très sympathique.

Les dessins, eux, sont toujours aussi fins et réalistes. Ils permettront d’ailleurs à des lecteurs peu habitués aux mangas de se plonger sans difficulté dans l’aventure.

Cet épisode est donc passionnant, d’une part car il permet de nouvelles découvertes oenologiques et, d’autre part, en raison de l’émotion qu’ont su intégrer les auteurs au récit. Allez, champagne !

Par Legoffe, le 5 avril 2013

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