GOUTTES DE DIEU (LES)
Volume 44

L’heure est venue de se retrouver autour de Maître Robert pour savoir qui a trouvé le 12e Apôtre. Surprise pour Tomine et Shizuku, Christopher Watkins et Loulan ont, eux-aussi, été invités à assister au duel. Quelle raison a pu pousser Maître Robert à faire cela ?

Par legoffe, le 16 septembre 2016

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Notre avis sur GOUTTES DE DIEU (LES) #44 – Volume 44

Voilà venu le temps de dévoiler le 12e vin du testament de Maître Kanzaki et de clore, ainsi, la quête vers l’héritage du prestigieux oenologue. Enfin, c’est ce que croient encore les deux adversaires que sont Issei et Shizuku avant que certaines choses ne leurs soient révélées au terme du duel.

Si ce 44e tome est bien considéré comme le dernier de la série, la conclusion ressemble pourtant au commencement d’une quête, celle de la découverte de ce que sont vraiment les Gouttes de Dieu. On pourrait y voir une ouverture philosophique, mais est-ce seulement cela ? Un certain nombre d’éléments, à la fin du livre, plaident plutôt pour une vraie suite.

Serait-ce le rôle de la nouvelle série « Les Gouttes de Dieu – Mariage » qui est parue cette semaine ? N’ayant pas encore pu le lire, je ne saurai vous l’affirmer avec certitude. Elle laisse, en tout cas, l’espoir aux fans de la série de pouvoir continuer à découvrir le monde du vin aux côtés des principaux personnages de ce manga.

En attendant, les auteurs offrent au lecteur une jolie conclusion à cette quête des 12 Apôtres. Elle parle de la vie, de la mort, de l’éternité et du bonheur. Des éléments fondateurs de l’existence qui se retrouvent, bien sûr, dans les grands vins mis en avant par Tadashi Agi et Shu Okimoto. Il y a, dans ces pages, une certaine émotion, plus que dans les précédents tomes qui la recherchaient sans vraiment la faire transparaître.

On pourra d’ailleurs reprocher aux auteurs leur irrégularité en matière de scénario alors que le dessin, lui, a toujours était impeccable.
L’originalité des débuts s’était parfois perdue par la suite, engendrant alors, ça et là, des sentiments de déjà vu. Difficile, dès lors, de s’enthousiasmer pour une éventuelle suite alors que les auteurs ont déjà eu du mal à terminer leurs 44 tomes. Pourtant, on retrouverait bien volontiers les personnages qui, eux, étaient attachants, pour peu que l’histoire offre plus de rebondissements.

Et puis, si la qualité du récit était très inégale au fil des volumes, l’intérêt pour le vin, lui, était constant. C’est sans doute la bande dessinée qui vous permettra le mieux de découvrir le monde si riche de l’oenologie avec la présentation de crus du monde entier, même si la France et l’Italie dominaient largement les débats.

Une série intéressante, donc, pour éveiller la curiosité, mieux apprécier les vins et savourer des descriptions étonnantes, au moment des dégustations. Comme quoi ce breuvage inspire l’imagination autant que le plaisir chez les oenologues.

Par Legoffe, le 16 septembre 2016

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