GREEN CLASS
L'éveil

Afin de sauver son frère Noah bloqué dans une autre dimension et touché par le terrible virus qui l’a transformé en être végétal, Naïa a persuadé ses amis de retourner dans les sinistres galeries désaffectées de la carrière de Moss Hill. En effet, en ces lieux souterrains dans lesquels se trouve l’intraitable Lyauthey, ils doivent mettre la main sur le livre des Grands Anciens, le Nécronomicon, qui pourra ramener Noah auprès de Naïa. Après avoir manipulé le groupe rebelle des Human First et obtenu l’aide inespérée du militaire Faraday, la jeune canadienne entraîne ses quatre amis dans les profondeurs de la mine. Alors qu’ils subissent l’influence psychique néfaste des Grands Anciens, le groupe doit se séparer. Naïa et Linda remontent tandis que Lucas, Beth et Sato poursuivent leur chemin. Mais le périple de ces derniers, découvert par les hommes à Lyauthey, tourne mal et seule Beth parvient à s’enfuir pour retrouver les deux autres filles. Pendant que Naïa va à la rencontre des Human Firt en train de se faire décimer par les êtres végétaux (shoggoth), Beth et Linda redescendent dans la carrière pour sauver leurs amis prisonniers. Autant dire que les moments qu’elles vont vivre vont être terribles car Lyauthey est toujours décidé à provoquer le chaos…

Par phibes, le 18 septembre 2022

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Notre avis sur GREEN CLASS #4 – L’éveil

Avec ce dernier volet, nous replongeons dans cette ambiance pré-apocalyptique générée par l’apparition d’un virus qui transforme les êtres humains en créatures végétales qu’une bande de jeunes canadiens, en classe verte, vivent personnellement. Touchée par ce virus mutant (du moins l’un de la bande – Noah), elle s’emploie à sauver ce dernier en usant de tous les moyens à sa portée contre un personnage vindicatif Lyauthey au dessein destructeur.

Aussi, nous retrouvons à nouveau les galeries souterraines de Moss Hill au sein desquelles une course contre la montre s’est engagée. Jérôme Hamon joue donc son va-tout et nous engage dans une effusion de violence de longue haleine. Entrecoupant habilement son récit par l’interaction de plusieurs séquences vécues par les différents protagonistes (humains et contaminés), il parvient à faire avancer son intrigue dans une dynamique intéressante vers une finalité pour le moins angoissante.

Il va de soi que l’auteur a trouvé matière à exploiter le mythe lovecraftien qu’il use de façon inspirée en faisant intervenir les fameux Grands Anciens et nous la restitue dans ce dernier opus avec beaucoup d’actions et de drames. Avec perte et fracas, les pérégrinations des jeunes canadiens viennent ici, entre les manigances gouvernementales, les expériences de Lyauthey et les assauts des shoggoths, prendre une démesure alarmante et par ce biais, suscite bien des sensations.

Il va de soi que David Tako livre une fois encore un bien beau travail graphique. Ce dernier fait preuve d’une belle aisance dans son trait qui lui permet de jouer sur différents tableaux, réaliste et également fantastique. La conjonction des deux est harmonieuse, puissante à certains moments et porte vers le haut les prétentions scénaristiques. La colorisation est également adroite et apporte un relief non négligeable à cette équipée.

Une fin d’aventure fantastique impressionnante qui n’en est pas forcément une… Y aurait-il un deuxième cycle dans les cartons des deux auteurs ? L’avenir nous le dira !

Par Phibes, le 18 septembre 2022

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