HISTOIRE SECRETE (L')
Les 7 piliers de la sagesse

Un des films qui m’a vraiment marqué en tant que cinéphile, c’est la version longue en salle du chef d’oeuvre de David Lean : Lawrence d’ Arabie avec Peter O’Toole, Anthony Quinn,  Alec Guinness et Omar Sharif. C’est un film que l’on n’oublie pas après sa vision. Les scènes de désert sont magnifiques, comme dans cet autre film, Le patient anglais, de Minghella avec Kristin Scott Thomas, Ralph Fiennes, Juliette Binoche, Willem Dafoe et Jurgen Prochnow. Là aussi, les scènes du désert  sont sublimes. Et là, je découvre qu’en ce mois de juin 2007, sort le tome 8 de l’Histoire Secrète, qui ouvre le second cycle de cette saga imaginée par Pécau et qui fait partie de l’univers d’Arcanes. D’ailleurs ce tome 8 se nomme Les 7 piliers de la sagesse, comme cet immense ouvrage écrit par T.E. Lawrence alias Lawrence d’ Arabie (1888/1935), cet officier de l’armée britannique qui obtint la notoriété en tant qu’officier de laison lors de la révolte arabe entre 1916 et 1918. 

C’est donc sans hésitation que je me procure ce nouveau tome, toujours illustré par le talentueux Igor Kordey qui, encore une fois, fait des merveilles au dessin. Son graphisme est à la hauteur :  le désert, les décors, les ruines sont de toute beauté. Il y a un lyrisme, du rythme dans ce nouveau tome qui en fait un des meilleurs de la saga.
Les auteurs vont nous conduire du désert d’Arabie à la neige de la Russie, qui vit sa propre révolution.

Nous retrouvons Curtis Hawke, que nous avions laissé dans le tome 7, et qui retrouve Réka. Nous allons découvrir deux personnages historiques : Saint James Philby et T.E. Lawrence bien sûr. Mais aussi le Baron Rudolf Von Sebonttendorf alias Adam Alfred Rudolf Glauer, qui sera l’un des fondateurs de la loge de Thulé. Nous voyons vers quel enfer se dirige le monde dans les prochains tomes. Cinq autres volumes sont prévus ainsi qu’un hors-série : L’encyclopédie. 

C’est donc à une relecture de l’Histoire que nous convie Pécau, et si c’est accompagné par un auteur du talent d’Igor Kordey, je suis, pour ma part, toujours prêt à le suivre.

A noter encore une fois la magnifique couverture signée Vatine et Manchu.

Par BERTHOLD, le 11 juin 2007