HISTOIRES EXTRAORDINAIRES D'EDGAR POE
La Mort Rouge

Baltimore – Fevrier 1846.
Edgar, Kitty, William Wilson et Keeza ont accosté au port de cette ville.
Kitty, d’ailleurs, pense rendre visite à sa cousine Margaret qui y a épousé le docteur Ponnonner. Ce nom rappelle quelque chose à William. Il se souvient qu’il était le docteur de Roderick Usher. Keeza va aussi en profiter pour accompagner Kitty et demander s’il a des nouvelles du comte Allamistakéo.
Edgar, quant à lui, va entendre parler du quartier de la Mort Rouge.
Margaret va apprendre à Kitty que son mariage n’est plus ce qu’il était. Son mari lui semble indifférent depuis quelque temps. D’ailleurs, ce dernier semble s’intéresser à Keeza.

Quant à l’inspecteur Brannan, il est toujours sur leur piste et arrive à Baltimore…

 

Par berthold, le 20 mai 2010

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Notre avis sur HISTOIRES EXTRAORDINAIRES D’EDGAR POE #3 – La Mort Rouge

Prenez garde qu’en ouvrant les pages de ce livre, la Mort Rouge ne vous frappe ! Heureusement pour vous, amis lecteurs, Roger Seiter et Jean-Louis Thouard ont su la confiner derrière des murs dans un quartier de la ville.

Les auteurs nous entrainent dans la ville de Baltimore où nos héros vont être pris dans une étrange affaire. Le scénario s’appuie donc sur des histoires d’Egard A. Poe dont le Masque de la Mort Rouge, le Roi peste, et le chat noir. Les amateurs retrouveront avec bonheur les références à ces ouvrages.
L’auteur de Fog arrive à créer une histoire cohérente en faisant sa petite cuisine en puisant par ci, par là dans les diverses histoires pour créer son propre suspense, son propre récit policier dont ressort une ambiance d’épouvante par moments. Je dois bien avouer que certains passages m’ont donné quelques sueurs froides, notamment les dernières pages mais je ne peux vous en dire plus ici. L’auteur nous en apprend un peu plus sur les personnages et les fait évoluer. Son inspecteur Brannan devient de plus en plus intéressant et a de la présence même si nous le voyons peu.

Il y a une puissance qui sort de l’illustration de Jean-Louis Thouard. Son dessin et ses couleurs font ressortir ce que suggèrent les mots de Seiter. J’ai trouvé que certains décors étaient vraiment impressionnants et pouvaient par moments vous donner une sensation d’enfermement, une sensation qui pourrait vous mettre mal à l’aise. Mais néanmoins, son style fonctionne. Il est parfait pour ce genre d’histoire. Il arrive à faire sortir aussi les expressions de ses héros et à nous faire ressentir ce qu’ils sentent.

Ce tome 3 est donc encore une bonne surprise. Cette Mort Rouge saura égayer, malgré son ambiance, votre bibliothèque.

 

Par BERTHOLD, le 20 mai 2010

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