HOMME DE L'ANNEE (L')
1666 - L'homme à l'origine du grand incendie de Londres

Londres. 1er septembre 1666. Le boulanger Farynor est déjà à son ouvrage quand il reçoit la visite de Maître Pépys qui vient lui passer une commande pour le lendemain. Pépys reçoit du monde. Farynor accepte, il sait qu’avec la commande du Roi, il va falloir assurer. Quand à Pépys, il poursuit sa promenade dans le quartier délabré de Southwark. Ce qu’il voit, Pépys le consigne dans son journal.

Le soir venu. Farynor a fini son ouvrage. Il ne pensait vraiment pas en venir à bout. Tout le monde est parti se coucher et on lui rapelle de bien éteindre le four avant qu’il aille se mettre lui aussi au lit. Malheureusement, le chat poursuivant une souris, fait tomber un ustensile dans le feu qui s’éteignait. Et cela encoye quelques braises dans l’atelier, sur des sacs qui s’embrasent. Tout le monde se réveille en se rendant compte que le feu progresse dans la maison ! Les Farynor arrivent à fuir la maison en flamme. Ils se rendent compte que le feu s’est propagé aux maisons voisines. Les gens tentent d’enrayer l’incendie, mais le feu est devenu plus fort…

 

Par berthold, le 9 septembre 2015

Notre avis sur HOMME DE L’ANNEE (L’) #10 – 1666 – L’homme à l’origine du grand incendie de Londres

Pour ce nouveau tome de la collection L’homme de l’année, Fred Duval s’est associé à un autre scénariste rouennais : Nicolas Moustey, afin de nous raconter ces événements qui ont marqué la ville de Londres en septembre 1666. Ils se sont basés sur Le Journal de Samuel Pépys, un personnage historique que nous retrouvons d’ailleurs dans ce récit.
Comme dans les autres récits, nous suivons le destin de deux personnages qui auront joué un rôle important (sans vraiment le vouloir) dans l’incendie de la capitale anglaise. Le boulanger Farynor et Robert Hubert, qui a des problèmes psychologiques et qui devient le coupable idéal lorsqu’il faudra en trouver un.

Les scénaristes nous racontent ce récit comme nous verrions un film catastrophe au cinéma. Ils nous présentent les personnages principaux, plantent le décor et assez vite, nous assistons au début du drame. Le tout est servi par un suspense qui nous captive jusqu’au bout. Nous voyons aussi la bêtise humaine face à ce genre de situation, à la bassesse de certains et au courage d’autres qui tentent de trouver une solution pour empêcher l’incendie de tout détruire et de faire des victimes supplémentaires.
Nous assistons à l’arrestation du pauvre Robert Hubert et à son jugement. Bien sûr, nous nous connaissons la vérité, comme l’ont démontré certains témoins. Mais malheureusement, l’histoire et Londres voulaient un coupable.
Le récit est bien écrit, prenant et très intéressant.

Quand à la partie graphique, sans être un travail exceptionnel, Stubic rend des planches classiques dans l’ensemble, où par moment, il nous offre quelques passages assez époustouflants montrant comment l’incendie se propage dans la ville.

Ce dixième tome de la série L’homme de l’année est un bon récit historique, très bien construit qui donne son point de vue sur le grand incendie de Londres en 1666.
Un récit historique qui vaut que l’on s’y intéresse de près.

 

Par BERTHOLD, le 9 septembre 2015

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