HOMME DE L'ANNEE (L')
1967 - L'homme qui tua Che Guevara

Santa Cruz, Bolivie, 2007. Mario Teran est aujourd’hui un homme âgé. Son fils l’accompagne dans l’un des centres ophtalmologiques gratuits de la mission Miracle, financés par Cuba, où Mario pourra se faire opérer de la cataracte.
Lors de l’opération, il se souvient de ces jours-là en octobre 1967, dans les Gorges du Yuro, où il était soldat et qu’il poursuivait les rebelles. Il a vu mourir ses amis Augusto et Mario, mais il se souvient aussi de l’arrestation d’un des meneurs : un certain Che Guevara. Il n’a surtout pas oublié ce 9 octobre 1967 à La Higuera, en Bolivie…

 

Par berthold, le 9 novembre 2013

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Notre avis sur HOMME DE L’ANNEE (L’) #4 – 1967 – L’homme qui tua Che Guevara

Le quatrième tome de la série L’homme de l’année s’intèresse à l’année 1967 et plus particulièrement à l’homme qui tua Che Guevara.
Tout le monde, aujourd’hui encore, connait Che Guevara, son parcours et comment il est mort. Mais, forcément on ne connait pas la personne qui a appuyé sur la gâchette pour exécuter le Che.

Wilfrid Lupano, le scénariste de Ma Révérence et de L’homme qui n’aimait pas les armes à feux, tente dans ce récit de nous présenter l’homme qui tua Che Guevara. Comme il nous l’explique en fin de livre, il se base sur une histoire vraie et construit un postulat plausible et crédible pour ce qui s’est passé ce 09 octobre 1967. Il nous présente en premier Mario Teran, ancien soldat bolivien qui a participé à l’opération contre les rebelles de Guevara et à l’arrestation de ce dernier. Petit à petit, il nous montre l’état d’esprit de cet homme, ainsi que de certains villageois de La Higuera, comme l’institutrice qui parla au Che. Nous assistons à la technique des officiers et d’un membre de la CIA pour trouver l’homme qui exécutera l’ancien camarade de Fidel Castro. Forcément, cela tombe sur Mario, qui petit à petit, a des états d’âmes…
Lupano construit avec ce tome, une intrigue solide, documentée, prenante et passionnante. On partage les sentiments de Mario Teran, mais surtout, on est touché par les derniers instants du Che et de de la façon dont il fut traité ensuite. Le scénariste fait justement de ces scènes là des moments forts du récit.

C’est le dessinateur de L’appel des origines qui se charge de mettre en images l’excellent scénario de Lupano. Son style est très efficace sur l’ensemble. Il fait ressortir l’émotion de certains passages touchants de ce livre grâce à son trait et à certains cadrages audacieux. Les personnages arrivent aussi à émouvoir le lecteur grace à leurs expressions. Le style de Séjourné n’est pas du tout sombre et permet de mettre en lumière son travail, qui est justement mis en avant par les superbes couleurs de Jean Verney.

Ce tome 4 de la collection L’homme de l’année est une des plus belles histoires pour le moment de cette collection. Lupano et Séjourné nous offrent un excellent divertissement au service d’un récit prenant et touchant. C’est aussi un bel hommage au Che Guevara.
Un tome à lire et relire sans hésiter.

Par BERTHOLD, le 9 novembre 2013

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