ILS ÉTAIENT DIX
Omerta
Pour Jean-Baptiste Grassien, son but a été atteint : il a enfin pu se venger. Maintenant, avec Joseph Colombiani, sa soeur Clara et leurs deux compagnons, ils ont rejoint la Corse où ils comptent bien vivre tranquillement.
Grassien se marie à Clara qui va lui donner trois enfants. Il se trouve un emploi de médecin et ils mènent une existence paisible.
1837. Joseph reçoit la visite d’un ancien soldat. Ce dernier lui confie un secret et lui demande son aide. Joseph en parle à sa soeur et ils attendent que Jean-Baptiste parte à Bastia avec son fils ainé pour trois semaines. Joseph a besoin de l’aide de sa nièce quelque part dans la montagne pour soigner quelqu’un.
Tout cela va amener son lot de malheurs et briser la tranquilité de la famille Grassien…
Par berthold, le 10 septembre 2012
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782356483812
Publicité
Notre avis sur ILS ÉTAIENT DIX #5 – Omerta
Avec Omerta, le cinquième tome de la série Ils étaient dix, Stalner nous fait changer de climat et nous entraine vers de l’ïle de Beauté.
Il nous fait passer 17 années de la vie des héros pour nous montrer que Grassien a épousé Clara et qu’ils ont eu trois enfants, que Joseph est toujours avec eux et que leurs deux compagnons se sont installés à Bastia. Ils n’ont pas oublié non plus leur empereur. Mais ce dernier a été exilé. Depuis, Charles X est entré au pouvoir en 1824 et Louis-Phulippe s’est installé sur le trône en 1830.
On se pose la question de savoir si l’auteur ne va pas nous faire maintenant le coup de La petite maison dans la prairie en Corse avec ce bonheur qui se sent à chaque page. Mais il n’y a pas à s’inquiéter, Stalner va amener des événements majeurs qui vont entrainer les ennuis. Le retour d’un vieux soldat et l’arrivée de policiers va changer la donne. Mais je n’en dis pas plus, car à partir de là, les surprises et le suspense fonctionnent très bien.
Eric Stalner, le dessinateur, semble inspiré par la Corse et la beauté de ses décors. Certaines planches sont magnifiques, surtout lorsqu’elles sont appuyées par les couleurs de Delf. Sa mise en scène est toujours aussi efficace et dynamique. Il sait instaurer du rythme lorsqu’il le faut.
Omerta est un nouveau départ pour cette saga. De nouveaux lecteurs peuvent de ce fait, prendre le train en marche. En attendant, après avoir lu ce cinquième tome d‘Ils étaient dix, j’ai bien hâte de lire les prochains épisodes de ce feuilleton "corse" fort réussi !
Par BERTHOLD, le 10 septembre 2012