IR$
Au nom du président

Larry B.Max enquête toujours sur la disparition de Gloria. Mais plus il avance dans cette affaire, plus il en apprend sur son père et sa mort.
Mais il va y avoir aussi des complications et Max va tomber sur quelque chose de gros, de plus sombre…

 

Par berthold, le 29 juin 2010

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2 avis sur IR$ #12 – Au nom du président

Au nom du président va conclure le cycle Holywood connection.
Stephen Desberg va nous en apprendre plus sur le père de Larry B.Max, sur Gloria et bien sûr, il a concocté un final qui tient bien la route. Une fin digne des grands romanciers de polars US, genre Michael Connelly ou autres.

J’ai bien aimé ce tome (et ce cycle). Déjà, cela nous a donné l’occasion de découvrir le nouveau trait de Bernard Vrancken qui est proche de la photographie par moment. Ce style s’avère fort réussi et idéal pour une série comme I.R.$.
Vrancken est gâté aussi car il y a quelques scènes d’action, mais aussi des moments d’émotion : il y a la mort de cette femme qui risque certainement de vous secouer, de vous toucher. Une femme proche de l’agent de l’I.R.$.
Les amateurs de voitures américaines seront comblés avec celles que met en scène Vrancken. D’ailleurs, il y a celle, superbe, de Phoenix. Vrancken nous en met plein la vue aussi avec les superbes paysages de Los Angeles.

Et donc, le scénario de Desberg est bien prenant. Si je me suis un peu ennuyé sur le tome 4 d’All Watcher, ici, je n’ai pas vu le temps passer. J’ai dévoré cet opus. Il est vrai que c’est un excellent thriller, que nous découvrons certains milieux hollywoodiens, où la loi de la jungle se fait bien ressentir. Desberg va donner la mort à un de ses personnages. Une disparition qui va vous marquer (mais cela je vous l’ai déjà dit, il est vrai).
Ce récit est donc un polar assez hollywoodien dans l’âme. Il apporte suspense et rebondissements. C’est aussi un cycle important dans la saga de Larry B.Max.

Alors, procurez-vous sans plus tarder ce tome 12. Vous ne serez pas déçus.

 

Par BERTHOLD, le 29 juin 2010

Comme à leur habitude, les auteurs ont monté leur nouvelle histoire en diptyque. Ainsi, avez-vous ici la suite (et fin) du cycle “Hollywood Connection”, débuté avec le tome 11. Ce dernier avait d’ailleurs démarré sur les chapeaux de roue et développé une intrigue passionnante. Il me tardait donc d’en découvrir la suite.

Et là, j’avoue avoir été un peu déçu. Non pas que cet épisode ne soit pas intéressant. Il se laisse lire avec un certain plaisir. Mais Desberg nous avait tant mis à l’eau à la bouche que, du coup, la conclusion amène quelques regrets.

Sur le fond, nous ne pouvions pas avoir de grosses surprises car le lecteur pouvait deviner depuis un certain temps déjà une partie de la conclusion. Mais les épreuves étaient toutes trouvées pour donner du fil à retordre à notre héros. Pourtant, Desberg a finalement choisi de faciliter la vie de Larry et, donc, de réduire quelque peu le suspense.

Les choses n’auraient-elles pas eu un peu plus de saveur si notre héros avait aussi dû, par exemple, déjouer les vilaines manoeuvres de sa collègue de travail ? Ou si les preuves de la culpabilité d’un grand de ce monde avaient été diffusées de façon plus concrète que par les ondes du téléphone portable ? Difficile, en effet, d’admettre que, soudain, la parole d’une flic puisse être plus importante que celle d’un ancien président des Etats-Unis. C’est pourtant bien ce à quoi ressemble la conclusion d’un album mené tambour battant, mais que l’on aurait aimé plus travaillé.

Il ne faut toutefois pas bouder notre plaisir et prendre cette récréation avec entrain car les aventures de Larry Max restent de bons polars comme on aime en trouver en bande dessinée.

Par Legoffe, le 20 septembre 2010

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