IR$
Les predateurs climatiques

Comment est-il possible que la veuve du milliardaire Ted Brenner ait pu réussir à convaincre le sénateur Larry B.Max à s’associer à son plus virulent adversaire, le sénateur Crawley ? « Madame » sait que l’alliance de deux sénateurs qui sont opposés peut être persuasive  auprès du Sénat pour promulguer une nouvelle loi qui viserait les dérives polluantes du pays. L’ancien vice-président Shore sait que le combat écologique peut être la voie à suivre pour parvenir au pouvoir. Mais derrière tout cela, il y a autre chose qui pourrait faire vaciller le pays vers un conflit interne…

Par berthold, le 22 avril 2024

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Notre avis sur IR$ #24 – Les predateurs climatiques

Tout va mal pour le sénateur Larry B.Max.

Stephen Desberg met encore à mal son personnage, l’ancien agent de l’I.R.S. devenu sénateur des USA. Le scénariste connait bien la politique américaine. Cela se voit dans les sujets abordés dans ces pages. Et il imagine aussi ce qui pourrait faire basculer le pays dans une guerre civile. Avec la fin de ce diptyque, l’auteur va nous faire lire un récit sombre et aux moments dramatiques qui vont faire basculer la vie de Larry. Cette intrigue est vraiment passionnante. Le suspense fonctionne. Là, nous avons un thriller de grande qualité qui nous tient en haleine jusqu’au bout, avec son lot de rebondissements.

Vous verrez quelques moments forts comme l’explosion du Capitole de Californie. Mais aussi, une attaque contre la voiture de Max aux conséquences tragiques. La fin tient toutes ses promesses. Le scénariste a abordé des sujets plutôt sensibles dans ce récit et nous a donné de quoi réfléchir. I.R.$, la série qui vous divertit mais vous fait aussi réfléchir.

Bernard Vrancken utilise un style sombre pour son dessin. C’est vrai que ce n’est pas des plus gaies comme histoire et ambiance. L’artiste connait son travail et nous enchante avec certaines scènes d’action bien rythmées. Les couleurs de Bérengère Marqueubreucq sont toujours aussi parfaites et bien choisies.

Ce tome 24 de la série I.R.$ est de très bon niveau. Desberg a su faire dériver son oeuvre vers des sujets bien plus intéressants et prenants, en lien avec l’actualité.

Par BERTHOLD, le 22 avril 2024

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