IR$
Blue Ice
Larry B. Max, agent de l’IR$ a plusieurs centres d’intérêt ; tout d’abord il y a Gloria dont il ne connaît que la voix ..Et puis il y a Lane, sa jeune sœur, pianiste. Ses émotions passent par elles mais également par son travail d’enquêteur.
Cette fois ci , il l’entraîne sur la voie du cartel de Medellin lorsque Rian Ricks apparaît à Lax Aiport. Le DEA (Drug Enforcement Administration – Bureau américain de la lutte anti-stupéfiants) est déjà sur le coup. Les deux organismes vont alors collaborer et Larry va faire connaissance avec Blue Ice, sa collègue du DEA.
Par MARIE, le 1 janvier 2001
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Collection s :
-
Sortie :
-
ISBN :
2803616319
Publicité
Notre avis sur IR$ #3 – Blue Ice
Nouveau diptyque de la série IR$ récemment arrivée dans la collection « Troisième vague » du Lombard. Cette série est un polar qui se permet de traiter des problèmes financiers liés à certains fléaux planétaires.
Cette fois, Desberg n’hésite à parler de l’argent de la drogue et du cartel de Medellin. L’album est efficace. Beaucoup d’action, beaucoup de personnages , beaucoup de rouages qu’il faut relier les uns aux autres pour aboutir à une histoire romancée mais plausible sur un sujet très « chaud » ! Départ rapide donc avec un dessin plus affirmé, le trait est précis, sec, les expressions des visages sont fermées.. le sujet est froid , le dessin l’est aussi.
En ce sens, c’est une belle réussite. d’ailleurs ce côté froid vaut à Vrancken d’être reconnaissable. Il a ce trait qui fait qu’on sait le distinguer, il a gagné sa signature.. bravo !
Petit hic avec les couleurs de ce tome 3 qui sont moins enjouées que celles du précédent diptyque. Espérons alors que Coquelicot, qui a montré sa sensibilité auparavant, sache replonger dans son univers dès le prochain tome. Rien de grave toutefois, seulement , un manque de conviction, il me semble.
J’ajoute que le Héros est de plus en plus intrigant et que comme tout homme mystérieux, il est assez irrésistible. Je continue donc de lire cette série, elle reste accrocheuse et sait s’imposer en douceur dans le registre des bonnes séries B.
Par MARIE, le 15 avril 2004