JAZZ MAYNARD
Home sweet home

Jazz Maynard, trompettiste de talent, rentre à Barcelone, en Espagne, avec sa sœur Laura. Il retrouve son ami Téo mais d’autres types, qui parlent anglais, sont aussi de la partie.
Après avoir été ligottés, Jazz et son ami s’attendent à passer un mauvais quart d’heure. Alors, en attendant, Jazz raconte à Teo les évènements qui l’ont ramené à Barcelone, la ville qu’il avait quitté il y a dix ans, pour les USA…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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2 avis sur JAZZ MAYNARD #1 – Home sweet home

De temps en temps, j’aime lire un on polar. De temps en temps, j’aime me prendre une bonne claque en lisant une nouvelle série. C’est ce qui vient de m’arriver en lisant le tome 1 de ce Jazz Mayard.
Alors, déjà, il s’appelle Jazz et il a une trompette sur la couverture mais le héros sait aussi jouer d’un autre instrument : le pistolet ou ses poings, à la rigueur. Car côté action et intrigue, vous allez être servi avec ce tome 1. Cette série est l’œuvre de deux auteurs espagnols, preuve qu’après Guarnido et Canalès, ce pays regorge d’autres talents dans le genre.
La construction du récit rappelle un peu celle d’un Tarantino ou d’un Scorcese. Vous trouverez des scènes de coup de feux pathologiques comme lorsque Jazz va retrouver sa sœur ou encore la poursuite sur les toits de Barcelone. Les auteurs vont aussi nous présenter le héros et les personnages qui vont l’entourer. Une autre des difficultés de ce type de récit, c’est l’utilisation du flash-back. et ici, cela sert à la progression du récit. C’est vraiment utilisé à bon escient.
Coté dessin, là aussi, c’est une grosse claque ! Je suis admiratif du style. Le personnage de Jazz me rappelle Corto Maltese bien que cela n’est rien à voir. Et puis, Roger tout comme Raule est un auteur, je suppose très exigent avec lui-même quand on voit la qualité du travail.
Home sweet home est un premier tome (sur trois) très prometteur et qui bénéficie de l’expérience de deux jeunes auteurs qui vont se faire un nom grâce à Jazz Maynard.
Amateur de Jazz et de polar, voici une série que je vous invite fortement à découvrir.

Par BERTHOLD, le 26 décembre 2008

En ouvrant cet album, j’ai tout de suite été séduit par le dessin, par cette impression de fluidité, de trait magnifique avec ces figures souples, toutes en courbe. Pour moi, cette lecture a déjà été une expérience graphique. Je me suis laissé emporter davantage par les ambiances que par le scénario, au départ. D’autant que le récit prend aussi son temps pour démarrer, on suit Jazz, on le voit entrer dans un bar, jouer de la trompette. Le personnage est nonchalant et le lecteur prend son rythme. Ensuite, progressivement, ça s’accélère et la tension monte. On quitte cette ambiance cool, on découvre l’envers du décor, on parle de traite de blanche, on parle de vol, et même, très brièvement, de snuff movie… Jazz Maynard n’est donc plus seulement une série sympathique avec un gars qui joue de la trompette, non, on est en plein polar, avec tout ce qu’il faut.
C’est très bien écrit, il y a un travail sur la structure narrative, sur les rebondissements, le lecteur est très adroitement mené par le bout du nez, dans ce méandre de flash back, de souvenirs, de références.
Ils ont beau être deux jeunes auteurs, Raul et Roger sont déjà très à l’aise. Ce Jazz Maynard, tout en ayant sa propre voix, se lit comme un excellent polar, bien dans la tradition. C’est fin, intelligent, visuellement c’est encore une fois une claque (et je rajouterais que les couleur n’y sont pas pour rien), et une fois le pied dans l’engrenage on n’a qu’une envie, lire… ou plutôt… dévorer la suite.

Décidément, après Blacksad, et avant Ken Games, l’Espagne nous montre qu’il faut réellement compter avec elle pour la relève. Il y a énormément de fraîcheur qui se dégage de ces projets avec des styles très fluide et un amour pour le genre. Une grosse surprise que je vous conseille très vivement.

Par FredGri, le 8 juin 2010

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