JIMMY BOY
Le chat qui fume

 
Parce que sa clientèle se fait de plus en plus rare pour cause de concurrence des films parlant, Rombaldo ne s’en sort plus financièrement, ne peut donc pas se payer le matériel pour projeter des films parlant et a donc décidé de mettre la clé de sa salle de cinéma sous la porte. Quand Jimmy Boy, Slide et Nita apprennent cela, ils lui proposent l’idée de transformer Le Rombaldo en un cabaret. Cette idée séduit l’Italien ainsi que Prince, le musicien qui accompagnait au piano les films muets qui étaient programmés. Tous se mettent donc au boulot pour que ce projet puisse voir le jour. La motivation est là, partagée… Elle se fera par contre de moins en moins forte pour Jimmy Boy qui voit Nita s’éloigner de lui et de son side-car en réparation, séduite qu’elle est par un flic propriétaire d’une flamboyante voiture rouge…
 

Par sylvestre, le 16 octobre 2011

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Notre avis sur JIMMY BOY #5 – Le chat qui fume

 
Après un tome 4 fort de 96 pages, Dominique David revient à un format d’histoire plus classique, en 46 planches. Dans ce cinquième volume, le spectacle continue à Hollywood et l’univers du cinéma reste au cœur du nouveau récit. Côté casting, on retrouve Bob le "vagateur" et Juju la guenon albinos. On retrouve Nita, aussi, qui sera un grain de sable dans les rouages du projet de reconversion du cinéma Le Rombaldo, fil conducteur de l’album. Fil conducteur, oui, car à bien y regarder, il n’y a pas de véritable intrigue dans ce tome 5 : on est plus dans une chronique de vie, avec de nouvelles rencontres et de nouvelles cordes à l’arc de Jimmy dont on pourrait penser qu’elles seront des passeports pour de futures aventures avant d’arriver à la fin de l’album où l’on apprend une information qui elle, au contraire, peut sonner comme l’avertissement que Jimmy Boy n’aura plus le cœur à aller rouler sa bosse aux quatre coins du pays, voire du monde.

Le temps a plus ou moins donné raison à cette seconde hypothèse. Et on aura fini par s’y faire : Jimmy Boy n’a pas rempilé. On aura passé de bonnes années de lecture avec lui, et on pourra donc mettre sa disparition sur le compte des retrouvailles avec son père ; objectif tracé en pointillés tout au long de la série puisque la fugue et les aventures de Jimmy Boy correspondent dans le temps à l’incarcération de son père avant son évasion. Laissons donc le fugueur et l’évadé se retrouver loin de nos regards. Laissons-les en paix et allons donc suivre, dans d’autres BD, d’autres héros !
 

Par Sylvestre, le 16 octobre 2011

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