JOHN CONSTANTINE : HELLBLAZER
Le diable par la queue

Hellblazer n’est pas une série facile. Ce n’est pas non plus une série à conseiller à tout le monde.
Il faut avoir le coeur bien accroché pour pénétrer dans l’univers du "sorcier", du détective de l’étrange de Liverpool. 

Ce nouveau tome fait suite au précedent. Nous retrouvons John Constantine là où on l’avait laissé et qui doit finir son combat. Nous allons aussi le retrouver plus jeune lors d’un flash back qui se situe dans son passé à Newcastle.
Puis nous le retrouverons dans un cauchemar nucléaire, un récit qui m’a un peu mis mal à l’aise, je dois bien avouer. Là, le terme Horreur convient bien à la série. Pourtant, il n’y a pas vraiment de scènes gores, mais il y a un petit quelque chose venant du dessin qui va vous mettre mal à l’aise, vous verrez bien. Ce qui est amusant pourtant, tout vient d’un songe que fait Constantine.
Delano le scénariste nous entraîne aussi dans les temps anciens où nous retrouverons Arthur et Merlin ainsi qu’un ancêtre de Constantine. Là aussi, vous risquez de trouver l’histoire malsaine et pourtant, c’est assez passionnant.
Delano plonge son héros qui reste pourtant "cool" dans toutes ces situations, au coeur des Ténèbres, au plus profonds de l’horreur.
Ce tome propose aussi de retrouver la mini-série The Horrorist où Dalano s’associe au talentueux David V for Vendetta Lloyd pour une autre virée au côté de John Constantine à la recherche d’une jeune femme qui sème le chaos là où elle passe. Là aussi, l’auteur nous montre les horreurs dont sont capables les hommes dans cette histoire qui s’avère pourtant fort passionnante. Vous ne lâcherez pas comme ça ce récit.

Ce n’est pas le meilleur tome de Constantine : Hellblazer car les récits sont inégaux mais pourtant, cette série mérite vraiment le détour.

Par BERTHOLD, le 2 mai 2009