JONATHAN
Celui qui mène les fleuves à la mer
Revenu au Népal Jonathan croise son ami Dorje qui finit par lui demander d’aller enquêter au sujet d’une amie à eux qu’il aimerait faire venir à Londres, pour un concert, Yamtzung, Jonathan retourne donc au Tibet, à la recherche de la chanteuse…
Par fredgri, le 23 novembre 2013
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782803612703
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Notre avis sur JONATHAN #12 – Celui qui mène les fleuves à la mer
12 ans séparent cet album du précédent, une longue pause interrompue par de nouveaux voyages de Cosey au Tibet, de nouvelles envies de revoir se balader le rêveur aventurier aux yeux bleus.
Nous retrouvons donc Jonathan dans son univers, loin des paysages américains, loin des récits réglés comme du papier à musique… Ici c’est le retour de l’aventure qui se déplie au grès des digressions, des dialogues, mêlant spiritualité, politique, s’effaçant pour évoquer un souvenir, pour entamer une légère romance éphémère… L’aventure c’est le souffle de la vie intérieur, les errances du héros… il doit aller chercher une jeune chanteuse qui fuit, il se perd au passage dans les yeux d’une belle chinoise, écoute les conversations de ses camarades de route, retrouve de vieux amis, et pendant ce temps l’album se déroule lentement…
Du Jonathan qui redevient du Jonathan, qui reprend la route, le sac sur le dos.
On n’a certes pas encore trop la grâce d’avant, néanmoins je suis assez content de retrouver le héros de cette série dans un cadre qui lui permet de vraiment étendre ses ailes ! En contre partie, je trouve que le cadre politique, les séquences avec les Lamas demandent de s’immerger un peu plus que d’habitude… L’occupation Chinoise au Tibet est un élément incontournable de cet album et parfois il est même quelque peu envahissant !
Mais Cosey, en se concentrant moins sur son récit en lui même redevient fascinant. Son trait s’épure un peu plus et il n’est jamais aussi beau que lorsqu’il joue avec les lignes montagneuses, avec les tuniques colorées des moines…
Un bel album peut-être un peu trop ancré dans une réalité trop marquée, mais néanmoins il annonce de beaux albums à venir…
Par FredGri, le 23 novembre 2013
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