Julia
Julia est une belle jeune fille aux formes affriolantes, qui décide un jour de quitter sa campagne et de conquérir la capitale. Mais à peine arrivée, elle est repérée par un bel inconnu qui la drague et l’invite à rencontrer le Major ! Naïvement elle le suit et se retrouve soudain en plein trafic de blanche de luxe, condamnée à offrir son corps à tous ceux qui payent bien. D’abord réticente, Julia découvre qu’elle prend aussi plaisir à tout ces jeux, même si elle ne rêve que de s’enfuir, de retrouver sa liberté !
Par fredgri, le 19 mai 2016
Notre avis sur Julia
Éditée entre 1980 et 2005, l’histoire de Julia arrive en intégralité chez Dynamite, rassemblant les deux albums ainsi que les épisodes parus dans Bédé X SM.
Mais comme dans la précédente intégrale d’Olson: "Mi-Anges, Mi-Démons" sortie il y a trois ans, ce volume de 140 pages nous entraîne sur les traces de cette magnifique jeune femme qui se retrouve en pleine prostitution, forcée d’assouvir les moindres désirs d’une clientèle huppée et dominatrice. Toutefois, sa nature nymphomane l’amène à rapidement apprécier tout ces jeux de pouvoir ou se multiplient les rencontres et les parties de jambes en l’air, même si, au final, ses "aventures" manquent sérieusement d’originalité !
Car, en effet, se succèdent devant nous des plans cul SM des plus classiques, alignant tout le décorum du fantasme lambda, du grand black sur-dimensionné, de la belle adepte de percing, de la tablée de notables que la belle doit assouvir un par un, en passant par le richissime et généreux Commodore ou encore la séquence dans les bas fonds… On passe de l’un à l’autre sans forcément se perdre dans des scènes de transition trop longues, les filles sont magnifiques, le graphisme est vraiment très beau, et la narration impeccable. Mais on a aussi le sentiment que tout est surtout prétexte à accumuler les scènes les unes après les autres. L’héroïne se transforme vite en machine sexuelle qui se prête sans broncher à toutes les expériences, pour le plus grand plaisir du lecteur !
Cet album reste toutefois très agréable à parcourir, même s’il ne se distingue pas pour autant du reste des BD adultes. Néanmoins le dessin d’Olson est vraiment très bon, on voit bien son évolution entre les premières planches et les dernières, plus vives, plus lâchées, à l’exemple de la très sympathique couverture qui rappelle les vieux pockets type Elvifrance. Alors peut-être que ça manque aussi d’un léger humour, car tout ça est très sérieux, même si je reconnais une certaine légèreté de ton vers la fin avec ces femmes qui finissent par renverser la balance très adroitement !
Julia ne s’éloigne pas réellement de cette BD porno classique qui date un peu tout de même, mais qui garde son charme !
Pour amateur du genre !
Par FredGri, le 19 mai 2016
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