KAMUNAGARA
Kamunagara

Au moment où Kaguya découvre l’existence d’une dague faite du même métal que "Himuka", l’épée sacrée, un envahisseur pénètre dans la maison pour s’emparer du précieux objet. Bien que ce dernier voie son intégrité physique endommagée par le métal de la dague, il parvient à s’enfuir.
Au même instant, Amano et Mizuha, venus surveiller Kaguya et ses amis, tombent nez à nez avec Noumi Yukue, le commanditaire du vol de la dague. Une lutte s’engage mais Yukue parvient à rejoindre son complice. Il est cependant rattrapé par Kaguya, qui s’était élancé à la poursuite du voleur.
Handicapé par la perte de son bras droit, Kaguya ne parvient pas à faire face à l’ennemi seul : Melle Narugami le rejoint bientôt et le combat semble s’équilibrer.

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur KAMUNAGARA #4 – Kamunagara

Le volume 4 de cette série semble marquer un basculement dans l’équilibre des forces en présence. Les évènements s’enchaînent : la dague est volée, la réincarnation du miroir kidnappée, Kaguya est toujours privé de son bras et de sa mémoire, et, incapable de se battre…

Le scénario semble s’accélérer et l’auteur profite de ce volume pour poursuivre ses révélations. Les envahisseurs sont des âmes bannies par le pouvoir en place et le clan de l’épée a pour seule fonction de maintenir le sceau et ainsi éviter un putsch. Les frontières entre le bien et le mal paraissent plus floues ; le doute commence à s’insinuer. La seule certitude qui demeure dans l’esprit de Kaguya c’est qu’il ne peut abandonner Takemi aux mains des envahisseurs.

Pour le lecteur, en revanche, mieux vaut ne pas perdre le fil ou avoir une baisse de régime pendant la lecture, sinon il n’y a plus qu’à reprendre les pages précédentes pour s’y retrouver. Il faut reconnaître que les histoires de complot, et d’organisations secrètes sont rarement limpides…Cependant on ne peut pas dire que la multiplication des protagonistes (clan de l’épée, police, brigade des rites…) facilite la chose.
Une inconnue demeure dans le déroulement du scénario : le rôle de Melle Narugami. Elle semble détenir bien plus de clés de l’histoire que la réincarnation du miroir, qui est bien partie pour être sacrifiée. On sera peut-être fixé dans le volume 5.

Côté graphisme, le traitement des personnages rappelle celui d’Arms. On peut regretter un manque de légèreté dans le trait : on ne peut, en effet, s’empêcher d’avoir parfois une impression de raideur sur certaines scènes.
Le découpage est varié mais paraît un peu académique. Il reste cependant en accord avec le déroulement du récit et en respecte le rythme.
On retrouve ce classicisme dans les mouvements : utilisation des lignes de vitesse, déformation… Il n’y a pas de surcharge mais cela manque parfois de clarté dans les affrontements.
Le trait est globalement sombre, avec une saturation de certaines cases mais cela s’harmonise avec le propos qui semble entraîner le lecteur dans les abîmes du pouvoir.

Un scénario qui s’annonce complexe même s’il ne sort pas des sentiers du genre !

Par KOMORI, le 13 février 2007

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