KANE
Partners

(Kane 24 à 29 + 31)

Dans la vie du détective Kane, rien n’est bien facile, tout d’abord il y a cette vieille histoire avec ce partenaire qu’il aurait abattu il y a longtemps après s’être rendu compte que ce dernier était complètement corrompu par Oscar Darke, un chef de la pègre local. Après cette malheureuse histoire tout le commissariat du 39 ème district lui en a voulu à mort. Après avoir pris le large pendant quelques temps il est revenu reprendre le boulot, ignorant les menaces de ses collègues, et toujours après Darke. Mais le paysage de New Eden vient d’apparaître une nouvelle figure… Mega Man, un héros tout droit sortit des vieux feuilletons télévisés.

Mais Kane continue de garder son calme légendaire…

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur KANE #6 – Partners

Dernier volume en date des aventures du détective Kane.

Grist arrive à animer une série qui tourne principalement sur deux ou trois axes, Kane qui tue son ex-partenaire, l’affrontement entre Kane et Darke et les relations entre Kane et ses collègues. Mais l’auteur arrive à tout nouer, à mettre en scène avec une telle virtuosité que tout devient encore et encore fascinant. On nage entre les flash-back, les enquêtes en cours et les dialogues les uns avec les autres, c’est incroyablement prenant et même si à la finale on se rend compte que tout ça n’a pas réellement progressé on a le sentiment d’être davantage entré dans la tête des personnages, au plus profond de leurs angoisses, de leurs "origines". Kane n’en est pas pour autant plus envoutant, il garde à la fois ses secrets derrière son mutisme, mais aussi ses cauchemars.

Kane est une série qui va aux sources du polar sans tomber dans la caricature comme avec Sin City par exemple. C’est sombre sans être gratuitement glauque, néanmoins l’atmosphère est à couper au couteau. Le scénario est parfaitement ciselé et finalement très précis malgré cette construction très morcelée, mais qui fait mouche à chaque fois ! Grist a vraiment la science des dialogues et surtout de la mise en scène et du rythme d’un scénario, c’est génial de bout en bout !

Ses dessins très minimaliste nous emmènent dans une danse de noir et de blanc avec une économie de moyen frôlant de la virtuosité.

Ces six volumes sont donc indispensables et très très conseillés.

Par FredGri, le 18 mars 2008

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