KEN GAMES
Ciseaux
Pierre se prépare pour son plus grand match de boxe, celui qui le verra affronter son ami Rashid, champion d’Europe en titre. Un moment difficile pour ces deux copains qui aiment partager des parties d’échec. Mais leur ami TJ, lui, doit affronter une vérité bien plus dure. Anne, une tueuse à gage ? Quand les secrets se dévoilent, les certitudes se brisent inexorablement.
Par legoffe, le 7 novembre 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782205063813
Notre avis sur KEN GAMES #3 – Ciseaux
Dargaud publie la conclusion d’une des excellentes révélations de deux dernières années dans l’univers de la bande dessinée. Le tome 1, d’ailleurs, avait reçu le Prix des Rédacteurs de Sceneario.com 2009. L’arrivée du troisième volume était donc attendu avec impatience et il confirme la maîtrise des deux auteurs espagnols.
Le style graphique de Toledano, tout d’abord, est toujours aussi efficace. Le trait est propre, sûr, et l’ambiance est très travaillée d’une case à l’autre, laissant imaginer le temps passé par l’auteur pour peaufiner ses dessins. Un vrai souci du détail qui rend l’ensemble très vivant. Un atout important pour cette série qui souhaite vraiment mettre en avant ses personnages, dans l’action et dans leurs doutes profonds.
Le troisième tome, en effet, nous plonge plus encore dans les secrets de ses principaux protagonistes. Certes, nous en savons déjà beaucoup sur chacun d’entre-eux, mais Robledo a souhaité nous confronter de façon plus profonde à leurs démons. Nous découvrons ainsi des tranches du passé de Anne, ce qui nous permet – partiellement – de mieux la comprendre. Les révélations s’imbriquent ainsi au fil de pages dans un ensemble qui, lui, s’apparente véritablement à un thriller. L’ensemble est donc bien plus complexe que ne pourrait le laisser présager un premier survol des pages.
Il faut d’ailleurs avouer que tout l’intérêt du livre vient du travail réalisé sur les personnages , l’histoire étant, pour sa part, relativement simple, dans le fond. La forme, en revanche, est assez complexe, parfois même trop. J’ai trouvé ce dernier tome plus alambiqué à suivre. Les scènes s’entrecoupent à un rythme certes extrêmement dynamique, mais engendrant parfois la confusion. La masse des informations s’entrechoque au fil du thriller.
Ainsi, si ce nouvel album est moins étonnant que les précédents, le récit n’en est pas moins prenant. Le lecteur ne s’ennuie pas un instant et découvre de nouveaux pans de la vie des personnages créés par Robledo, complétant ainsi efficacement les deux premiers tomes.
Par Legoffe, le 7 novembre 2010
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