LADY LIBERTY
Treize colonies
En 1775, à Londres, la Chevalière d’Eon et sa fille adoptive, Lya de Beaumont, toutes deux agents secrets du roi de France, sont parvenues à soutirer des griffes du Marquis d’Eckford, l’homme de main du roi Georges III, l’épouse du général Thomas Gage qui intrigue en faveur des rebelles bostoniens. Malheureusement, dans sa fuite, la chevalière est abattue. Totalement dépitée par la perte de celle qui lui a tout appris, Lya se promet de venger cette dernière contre les couronnes anglaise et française qui sont responsables de sa mésaventure. Aussi, poursuit-elle l’œuvre de sa tutrice en convoyant Lady Gage jusqu’aux quais de la Tamise où le navire « Le Sally Brown » l’attend pour rejoindre les côtes bostoniennes. Malheureusement pour elle, l’agent français Beaumarchais qui a toujours pour intention de récupérer les plans secrets établis par la Chevalière et Lya, reste sur les traces de cette dernière et la poursuit à grand renfort d’échanges musclés dans les rues de Londres. Ayant atteint les quais et profitant de l’intervention brutale des hommes du Marquis d’Ekford, il finit par investir en catimini le navire et se retrouve bientôt face à sa détractrice. A l’issu d’un nouvel échange, celle-ci le dépossède des billets d’escompte qu’il détient et qui lui offrent la possibilité de quitter in extrémis les quais londoniens en direction des colonies britanniques.
Par phibes, le 23 mai 2016
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782302047617
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Notre avis sur LADY LIBERTY #2 – Treize colonies
L’énergique Lya de Beaumont alias Lady liberty revient enfin après quelques 24 mois d’absence. Désormais, plus que jamais décidée à faire sa révolution suite au décès de la chevalière d’Eon (voir le tome 1), cette dernière a donc pris pour parti de poursuivre son œuvre tout en luttant contre ceux qui l’ont privée de sa protectrice à savoir le roi de France et le roi d’Angleterre par l’intermédiaire de leurs agents respectifs le Marquis d’Ekford et Beaumarchais. Nous retrouvons donc la belle héroïne dans la fuite entamée précédemment dans la citée londonienne en compagnie de celle qu’elles sont venues sauver de la mort, Margareth Gage, partisane de la rébellion au sein des colonies britanniques d’Amérique.
Ce nouvel épisode permet d’émanciper Lady Liberty au point d’en devenir dorénavant le personnage central de la saga. Jean-Luc Sala assure une fois encore un scénario qui mêle très agréablement l’Histoire (du 18ème) et la grande aventure. Portées par ce personnage féminin au charisme et à la ressource incontestable, les péripéties nous donnent l’occasion de se replonger dans cet antagonisme intéressant qui subsiste entre la jeune femme et le bellâtre Beaumarchais.
Il en ressort une frénésie féminine sympathique qui se veut auréolée de dialogues savoureux, pleinement inspirés de l’époque. Sous l’égide d’une guerre d’indépendance à venir et d’un secret sur l’héroïne à découvrir au final, l’action prend toute sa place dans cet opus via une intrigue qui a la particularité d’être soutenue et bien divertissante.
Il va de soi qu’Aurore, qui intervient au niveau du dessin et des couleurs, trouve l’expression qui sied pour animer cette aventure historique. S’il ne fait aucun doute qu’elle puise son inspiration dans le style manga, cette généreuse dessinatrice démontre ici tout son potentiel pour dynamiser et embellir son graphisme. Les décors sont ciselés, la recherche du détail est impressionnante. Ses personnages et en particulier Lya, bénéficient d’une belle présence grâce à leur caractère bien mis en avant dans leurs expressions, leurs attitudes. De plus, les scènes d’action sont pléthores, ce qui ne gêne en rien, entretenues par des accents féminins forts et révoltés.
Une deuxième partie empli de féminité et de dynamisme, qui reste de qualité et qui donne à la saga un intérêt on ne peut plus mérité.
Par Phibes, le 23 mai 2016
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