LADY S
Na Zdorovié, Shaniouchka !
Suzan Fitzroy est la fille adoptive de James Fitzroy, haut fonctionnaire du secrétariat d’Etat américain, et sa principale collaboratrice. Pour tous, c’est une jeune femme d’origine néo-zélandaise. Hormis son père, bien peu savent qu’elle est, en fait, d’origine russe et qu’elle a fuit son pays toute petite tandis que sa famille était emmenée par le KGB.
Ce ne sont pas les seules zones d’ombre du passé de Suzan. Un passé qui va ressurgir lors d’un voyage à Bruxelles et qui va contraindre la jeune femme à jouer les espionnes pour le compte d’un mystérieux commanditaire.
Par legoffe, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
280014176X
Notre avis sur LADY S #1 – Na Zdorovié, Shaniouchka !
L’arrivée d’une série de Van Hamme est toujours surveillée de près. Le célèbre scénariste déçoit en effet rarement ses fans.
Dans Lady S, il joue une nouvelle fois de ses talents de narrateurs pour offrir une intrigue rondement menée. Il faut avouer que c’est une habitude chez lui, proposant un déroulement aussi carré qu’efficace. Il nous emmène, cette fois, dans les coulisses de la diplomatie américaine, dans le carré des espions. Suzan va être contrainte de s’y glisser, victime d’un chantage lié à son passé.
L’essentiel du livre tourne autour de ce passé russe, qui ressurgit brusquement lors d’un cocktail à l’ambassade. Il s’agit donc d’une mise en place de l’intrigue. Elle est bien amenée et donne envie de connaître la suite de la série. Chacun souhaitera, en effet, savoir comment Suzan est devenue la fille adoptive d’un diplomate américain et qui est le fameux maître chanteur qui apparaît à la fin de l’album.
Côté graphisme, c’est du très classique, propre mais sans caractère particulier. Cela convient très bien au récit, réaliste. La mise en couleur, elle, aurait mérité un traitement moins « clinquant ». Mais il s’agit là de petits détails qui ne remettent pas en question le plaisir de la lecture.
Par Legoffe, le 6 août 2008