LADY S
Pour la peau d'une femme

Après avoir enduré douloureusement leurs derniers démêlés avec la justice française et l’agence gouvernementale du sinistre Colonel, Shania Rivkas alias Lady S et Anton, son frère de cœur, sont maintenant sous la protection du CIRCAT, services secrets européens. Pour échapper à toute reconnaissance, ils bénéficient d’une couverture dans une résidence au cœur du Suffolk en Angleterre et attendent des jours meilleurs, le temps que leur situation s’éclaircisse vis-à-vis des autorités. Malheureusement, leurs adversaires russes, français, anglais et américains sont pour le moins entêtés. Attendant le moment propice, ces derniers sont prêts à en découdre avec la jeune femme. La tentative de braquage d’une banque locale va malheureusement attirer leur attention et obliger Shania et Anton à fuir à nouveau. Pour aller où ? Le CIRCAT a déjà sa petite idée, ce sera au château du Lord Whippendale dans les îles Sorlingues. Ladys S, objet de toutes les convoitises, sauvera-t-elle sa peau ?

Par phibes, le 1 décembre 2013

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Notre avis sur LADY S #9 – Pour la peau d’une femme

Shania Rivkas, alias Suzan Fritzroy, alias Lady S, la belle héroïne chère à son véritable géniteur Jean Van Hamme et au passé pour le moins complexe, espérait une vie clandestine réparatrice après le cauchemar vécu sous la coupelle du sinistre Colonel. Pourtant déclarée décédée précédemment et ayant pris le chemin de la clandestinité, celle-ci se voit encore le fruit de nouvelles recherches lancées par une pléiade de détracteurs.

Ce nouvel opus bénéficie d’une ossature particulièrement solide. Il ne fait aucun doute que Jean Van Hamme, auteur multi-genre) a acquis les rouages du Renseignement International (voir le lexique proposé en ouverture) et qu’il nous le fait partager habilement au travers de sa fiction. L’intrigue mise en place, pour le moins captivante, nous introduit dans une course-poursuite endiablée qui réunit avantageusement les protagonistes des épisodes antérieurs et qui les fait se croiser de manière peu confraternelle sous l’égide de leurs spécificités secrètes respectives. Tout s’enchaîne à la perfection et donne à démontrer avec plus de force les capacités de Shania, qui, une fois de plus, tirera avantage de son aventure tout en la subissant.

Philippe Aymond est également dans des dispositions artistiques excellentes. Ce dernier nous offre un trait d’une rigueur et d’une clarté exemplaires, conforme à une authenticité qu’il a du peaufiner d’après une recherche documentaire inévitable. Côté personnages, la qualité est également au rendez-vous. Sa galerie de portraits (et ils sont nombreux) est particulièrement diversifiée, chaque personnage ayant un trait de caractère parfaitement maîtrisé.

Un 9ème épisode superbement orchestré sous le sceau d’un face-à-face animé entre les services secrets internationaux et la belle héroïne Lady S, qui confirme le grand talent de deux artistes qui ont su creuser leur place au sein de la bande dessinée.

Par Phibes, le 1 décembre 2013

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