LÉGENDAIRES (LES) - RÉSISTANCE
Les Dieux sont amour

Patrick Sobral, qui ne manque pas d’imagination, a terminé la série Les Légendaires l’an dernier, au terme du 23e tome… pour mieux revenir avec une suite cette année ! Il faut dire que les nombreux fans se désolaient de ne plus voir leurs héros, même si cet univers et déjà doté de nombreux spin-off.

Qu’à cela ne tienne ! Les Légendaires sont morts ? Alors vive… les enfants des Légendaires ! Ce premier volume de la série « Résistance » est donc bien la suite du tome 23, une nouvelle saison qui voit disparaitre les héros d’origine après un cataclysme sans précédent.

Alors, est-ce la déclinaison de trop ? Pas spécialement. L’auteur, avec cette nouvelle situation, crée une atmosphère particulière. Les peuples vivent dans la crainte et la soumission, mais toujours dans un décor attrayant. Bref, la vie ne s’est pas éteinte, mais les existences sont mises entre parenthèse. Chacun veille à ne pas contrarier les dieux et leurs sbires, et à ne pas se faire remarquer.

S’il est, bien sûr, vivement conseillé d’avoir lu les 23 tomes précédents pour bien apprécier cette suite, la mécanique se met en route assez facilement. L’intrigue en rappelle d’autres, mais on se laisse facilement happer par l’histoire, d’autant que les personnages sont sympathiques. L’action et le suspense sont bien dosés. Pour une introduction à l’histoire, c’est déjà bien construit et intéressant, ce qui n’étonnera personne vu l’expérience de l’auteur.

Mais si Sobral reprend la plume, il n’assure plus, en revanche, les dessins, qu’il a confiés à Jenny, avec l’aide d’Alexis Coridun. Une succession plutôt réussie. Le graphisme est sympa, dans un esprit moderne et inspiré du monde du manga. On regrettera juste des planches souvent surchargées en vignettes. Quant à la mise en couleur, elle est assez agréable, mais la qualité est irrégulière, tendant parfois vers des tons artificiels.

L’arrivée de la nouvelle génération de Légendaires semble, en tout cas, prometteuse et devrait ravir tous les fans.

Par Legoffe, le 18 décembre 2021