LEGENDES DES CONTREES OUBLIEES
La saison des Cendres

Lorsqu’un Lïn souhaite se faire un peu d’argent en blessant puis soignant un petit groupe de nains croisés dans la forêt, il ne se doute peut-être pas de ce qui l’attend, pas plus d’ailleurs que les malheureux nains…
Ces trois nains, Aren, Noren et Oten ont la mission de trouver leur nouveau roi. Et ce roi, Raken, où se cache t-il donc ? Il semblerait qu’il soit au royaume d’Ewandor, selon la légende, contrée mythique bien lointaine. Plus loin que Gaëdor, la cité coupe gorge, où ils recruteront un barbare un peu stupide. Plus loin encore que la contrée du repoussant Ssîn, qui épie les moindres mouvement de cette petite troupe composée de trois nains, d’un voleur et d’un barbare…
A la saison des cendres, les larmes risquent d’avoir la couleur du sang…

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur LEGENDES DES CONTREES OUBLIEES #1 – La saison des Cendres

C’est tout un univers qui se met en place dans ce premier tome, avec toutes ses questions, et tous ses personnages. Personnages qui apparraissent et disparraissent à un rythme assez rapides, en seulement quelques planches. Ce tome est un peu deconcertant au début, sauf peut-être pour les amateurs du Jeu de Rôle du même nom, mais on s’adapte avec aisance à cet univers leché, aux rouages bien huilées. La tendance actuelle étant à l’héroïc Fantasy, on ne peut pas dire que cet album soit aujourd’hui des plus originaux, mais en 1987, date de sa sortie, cette fraicheur était très agréable… Elle le reste d’ailleurs à l’heure actuelle.
Au gré du tome, on se retrouve emportés par des cases classiques, mais bien agencées, dans les tons pastels du meilleur goût, avec peinture minutieuse et trait assuré. Histoire originale, basée sur une simple recherche d’un nouveau roi par trois nains, mais qui évolue bien avec, comme on dirait dans le smonde du Jeu de Rôle, des « quêtes annexes ».
Enfin la couverture est à l’instar de son contenu, sobre, mais efficace et soigné.
A découvrir d’urgence, ce premier tome augure une suite des plus passionnante.

Par Siam l'Archiviste, le 8 avril 2003

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