LEO LODEN
Hélico pesto
Quant on fait une balade romantique en forêt, il faut faire attention à la faune, même la plus inoffensive. Comme par exemple les écureuils, surtout quand ils volent mal et qu’ils pèsent deux tonnes. C’est ainsi que Leo Loden, Marlène et Tonton Loco sont témoins du crash d’un hélicoptère de ce type. Léo se porte au secours des occupants mais ne parvient pas à sauver le passager à l’arrière.
Plus tard, il apprendra que la victime n’est autre que l’un des papes de l’informatique française et qu’il transportait avec lui, dans une mallette, les brevets de sa nouvelle création. Cette mallette attise les convoitises des deux principaux concurrents du marché de l’électronique, mais aussi celle des détectives marseillais. Concurrence qui permet à Leo de retrouver une ancienne connaissance, pour ne pas dire une ravissante connaissance, ce qui n’est pas du goût de Marlène. Si Leo est amer envers Dorinda, Marlène ne peut pas la voir en peinture et cette nouvelle venue risque de menacer un peu plus que les affaires de Leo Loden…
Par eric, le 1 janvier 2001
Lire les premières pages de LEO LODEN #17 – Hélico pesto
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782849468586
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Notre avis sur LEO LODEN #17 – Hélico pesto
C’est toujours un moment exaltant de découvrir un nouveau tome de Léo Loden. Le trio formé par Arleston, Nicoloff et Serge Carrere, qui officie depuis un tome seulement, s’acquitte de nouveau de sa tâche en renouvelant la série. Même si Léo Loden revient à Marseille, on aborde un univers peu connu du microcosme azuréen. Ainsi, ce tome nous plonge dans le monde de l’espionnage industriel, toute ressemblance avec des personnes morales étant fortuite. Mais Léo Loden n’est pas James Bond, surtout avec ses béquilles et à défaut de "Q", il a Tonton Loco. Ainsi, Hélico Pesto est loin de se livrer à un exposé sérieux sur l’espionnage industriel, mais il se montre fidèle à la série et distille un humour qui se base sur les fondamentaux du genre avec le comique de répétition et des situations empruntées au Vaudeville avec notamment le triangle amoureux Marlène-Dorinda-Leo.
L’autre élément qui nous montre que l’on est dans autre univers, c’est le dessin de Serge Carrère qui montre ce que peut être le style semi réaliste en caricaturant les êtres humains dans un décor qui, lui, est réel. Il ne manquerait que l’odeur des embruns du Vieux Port et le chant des cigales, et l’on se croirait à Marseille. Le dessin colle ainsi parfaitement à l’histoire et va comme un gant à Léo Loden.
Donc Hélico Pesto est vraiment un bon moment de lecture, et il faut dire que j’ai eu peur à un moment avec cette Dorinda car je me disais, presque résigné, que dans les séries d’Arleston, il fallait vraiment se méfier des brunes.
Par Eric, le 6 juin 2007
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