LESTER COCKNEY
Les fous de Kaboul
A la suite d’une rixe tragique, lester Cockney, jeune irlandais au tempérament sanguin, est enrôlé de force dans l’armée britannique et est envoyé aux Indes pour prêter main forte au gouvernement local. Incorrigible, franc du collier, un général le remarque et l’intègre dans son régiment de lanciers avec pour première mission d’escorter Miss Pebleton jusqu’à Kaboul qui rejoint ses parents. Tout irait pour le mieux si cette demoiselle n’était pas la sœur du militaire tué par mégarde par Lester et si le territoire afghan traversé n’était pas une gigantesque poudrière.
Par phibes, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2803600358
Notre avis sur LESTER COCKNEY #1 – Les fous de Kaboul
Après avoir participé à plusieurs séries telles que Jugurtha, Korrigan ou Hyperion, Franz se lance en solo dans une saga historique mettant en selle un jeune irlandais légèrement bourru et plein de ressource.
Nous sommes au XIXème siècle, la politique colonialiste des britanniques met en émoi le territoire afghan qui subit de moins en moins bien le joug de cet oppresseur royal. Franz nous entraîne à la suite de Lester Cockney dans un voyage dépaysant à travers l’Asie dans lequel quelques individus vont se croiser et s’associer pour se livrer à une aventure trépidante.
Grâce soit rendue à cet auteur aujourd’hui malheureusement disparu, la présentation de ses personnages au travers des différentes péripéties est excellente. Chacun développe un caractère entier hors du commun et nous promet de bonnes tirades. Il va de soi que le contexte historique est respecté, dévoilé de temps à autre pour ne pas perdre le fil par des encarts disséminés dans les vignettes.
Est-il nécessaire de préciser que Franz aime la gente chevaline. Il nous le prouve amplement à maintes reprises en nous présentant les chevaux dans des postures suggestives. Le réalisme de ces dessins témoigne sans contestation possible d’une assurance picturale avérée. L’auteur excelle également dans la représentation des grands espaces (afghans ou autres) et se fait un point d’honneur à honorer les tenues vestimentaires locales et militaires de l’époque.
Une belle épopée aux senteurs chevaleresques !
Par Phibes, le 21 janvier 2008
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