LESTER COCKNEY
La neige était crissante (Les fous de Kaboul 2)

Isolés sur les cimes enneigées de l’Afghanistan, Lester, Emma et Toulouse apprennent par le Narbonnais que l’armée anglaise de Kaboul est en déroute à la suite d’un piège tendu par Akbar Khan, l’un des chefs afghans. Sachant les parents d’Emma sans protection militaire, les trois décident de fondre sur Balla Hissar pour les arracher à ce milieu de plus en plus explosif. Arrivés sur place, on les informe que les Pebbleton ont quitté la place quelques jours plus tôt pour Kaboul. Ces derniers courant un terrible danger, Emma et Lester, retenus par les maigres forces de Balla Hissar, n’ont d’autres solutions que de fausser compagnie à leur hôte. Arriveront-ils au terme de leur aventure et rejoindre les Pebbleton ?
 

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur LESTER COCKNEY #2 – La neige était crissante (Les fous de Kaboul 2)

"La neige était crissante" est la suite du premier album initiant la série Lester Cockney. Intitulée par ailleurs Les fous de Kaboul 2, cet opus ne fait que confirmer l’immense talent de cet auteur qu’est Franz, aujourd’hui disparu, adorateur des grands espaces sauvages.

C’est dans un milieu hostile meurtri par la guerre que nous retrouvons avec joie nos quatre sympathiques aventuriers esseulés, coincés entre un occupant anglais en pleine débandade et un autochtone organisé et maître du terrain.

Frantz profite subtilement de l’histoire authentique du reflux des colonialistes britanniques de Kaboul vers l’Inde en 1842 pour y mêler sa fiction. A ce titre, son personnage principal, Lester Cockney, Irlandais de souche au caractère bien trempé mais au grand cœur, s’oblige, malgré sa convalescence, à partir à la rescousse des parents d’Emma, perdus au cœur d’une région en pleine guerre. Le style est toujours vivifiant. On ressent une certaine exaltation à suivre en spectateur passif cette aventure pleine de rebondissements historiques.

L’amour que porte l’auteur sur les chevaux est toujours aussi présent et se caractérise par le digne représentant de l’espèce chevaline, en l’occurrence l’alezan de Lester, Piccadilly. Franz met un point d’honneur à démontrer le lien fort que peut unir le cavalier à sa monture. Pareillement, l’auteur semble mettre en exergue le flegme légendaire des britanniques qui transparaît au gré des escarmouches que subissent certains sujets de sa Majesté.

Une ovation particulière est à réserver pour le travail pictural de cet artiste polyvalent. En effet, chaque vignette est un petit bijou de réalisation. La mise en scène très détaillée des différents protagonistes est probante et nous garantit une aventure animée sans temps mort. Les paysages afghans couverts de neige sont splendides.

Une très belle fresque aventureuse dans un pays en quête d’indépendance.
 

Par Phibes, le 2 février 2008

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