LORD OF BURGER
Le clos des épices
Alessandro Caprese gère d’une main de fer son restaurant trois étoile : les clos des épices. Il est à la fois dur avec sa brigade et ses enfants, au point d’avoir détourner son fils Arthur de la haute gastronomie pour l’envoyer chez Fast Do. Et même sa fille Ambre, semble plus interessée par la sculpture sur glace que par la cuisine, sauf sans doute la patisserie, enfin le patissier surtout…
Alors qu’Ambre doit se préparer à partir pour le Japon, son père reclame un dernier effort avant les vacances, car l’inspection du guide Michelin peut survenir à tout moment.
Mais le soir même, Alessandro est enfermé dans la chambre froide et est retrouvé mort de froid peu après par son second. Ambre doit rentré d’urgence du Japon. Elle decouvre avec son frère que leur père avait contracté un gros emprunt, et pour le rembourser ils n’ont d’autres solutions que de prendre la relève…
Par eric, le 24 mai 2010
Notre avis sur LORD OF BURGER #1 – Le clos des épices
En lisant Lord of burger tout un tas de souvenir sont revenus en surface, je me suis revu ado à revoir des anime comme Ranma ou le Petit Chef. Et pour les plus jeunes, on va vite voir des références à Ratatouille. Mais cette bédé au format atypique – couverture souple comme un comics, et dessin plutôt manga – est vraiment surprenante par son contenu. D’une part le scenario est riche et drôle. Bizarrement, il n’y a pas le début d’une moindre enquête sur la mort du cuisinier, mais quand on voit le rythme imprimé à ce premier album on l’oublie rapidement.
Concernant le dessin, au départ, avec un nom comme Barbucci, on part en terrain connu, même s’il n’assure que la direction aritistique, on voit que les deux dessinateurs ( Rachel Zimra et Balak) ont dû se casser le dos sur les mêmes planches pour les même studio d’animation. Du coup le travail est propre et fluide. Les rappels des codes du dessin manga sont posés avec parcimonie et rendent le récit plus drôle et renforcent les situations. Quant à la couleur, elle donne à cet album la douceur d’une barbe à papa et un résultat très lumineux.
Voila Lord of Burger, avait au départ tout pour être un four, une bédé sur la cuisine au titre vaguement "heroic fantasy", et pourtant non, contre toute attente le résultat est surprenant.
Surprenant comme peuvent l’être les expériences culinaires dans les établissements de la haute gastronomie française.
Par Eric, le 24 mai 2010
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