LOST BRAIN
Vol. 3

Itsuki Kuonji lit dans le jeu de son adversaire, comprenant au fur et à mesure les actions de Hayato Kanbara mais sans savoir encore que Ren Hiyama est derrière tout cela. La progression de son enquête sera freinée par son arrestation, la seconde. Le fait qu’il se soit déjà échappé une fois conduira la police à ne plus accorder de crédit à ses paroles, à ne plus lui faire confiance. Itsuki Kuonji, malgré son savoir et sa lecture des faits, devra donc assister impuissant à l’aboutissement du machiavélique projet de Ren Hiyama…
 

Par sylvestre, le 1 décembre 2009

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Notre avis sur LOST BRAIN #3 – Vol. 3

Dans cet ultime volume de la série Lost brain, on sera partagé entre le plaisir de voir que le projet de Ren Hiyama va très loin, poussant le suspense au maximum, et la déception d’une fin un peu en queue de poisson. Car si le "bien" finit par triompher du "mal" (et même si du positif est attribué par certains à l’action du jeune hypnotiseur autodidacte), Ren Hiyama demeure un individu très dangereux pour la société ; il l’a prouvé à plusieurs reprises ! Alors le savoir libre à la fin de la série laisse assez songeur… bien qu’une suite, on le reconnaît, n’aurait pas forcément été ultra-nécessaire car même plein de talents, Ren Hiyama aurait pu être coffré et ça se serait arrêté là. Les policiers se seraient méfiés de lui comme ils n’avaient pas su le faire de Itsuki Kuonji lorsque celui-ci leur avait échappé alors qu’il était à leur merci !

Peut-être que les auteurs ont poussé trop loin leur héros bad boy et que comme il avait trop rapidement montré une réussite folle, la chute n’en paraît que plus brutale, traitée en si peu de planches. C’est peut-être la réflexion qu’on peut se faire après avoir lu cette trilogie. Lost brain aura donc été une série en dents de scie, avec un pic positif au tome 2. Parce que le tome 1 ne nous avait pas forcément séduits d’emblée, et parce que ce tome clôturant la série boucle tout trop vite quand le plaisir aurait pu durer un peu plus…
 

Par Sylvestre, le 1 décembre 2009

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