LUC ORIENT
Le 6ème continent
A Hallesbrück, station de ski autrichienne, le docteur Kala du complexe scientifique Eurocristal s’est volatilisé lors des recherches entreprises pour retrouver le professeur Hofer, lui-même disparu quelques mois auparavant. Luc orient est donc missionné pour retrouver son supérieur hiérarchique qui, selon toute hypothèse, a été enlevé par une fourmi humaine. Mais, à son tour, lors de ses investigations sur les cimes enneigées de la station, le physicien est capturé en compagnie de ses coéquipiers et enfermé dans un lieu bien étrange où vit une communauté fourmillante, socialement bien hiérarchisée.
Par phibes, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
280360244X
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Notre avis sur LUC ORIENT #10 – Le 6ème continent
Ce dixième épisode de "Luc Orient" nous immerge dans une communauté parallèle vivant en marge de notre société, hautement sophistiquée et gérée à l’image d’une fourmilière géante. Cette colonie extraordinaire est régie par "une grande règle" dont chaque élément qui la compose doit obligatoirement se conformer sous peine de destruction.
Greg s’inspire de ce phénomène zoologique pour développer le thème du sixième continent en créant un monde semblable ancestral qui n’est pas celui de l’Atlantide. A l’image du "Voyage au centre de la Terre" de Jules Verne, celui-ci nous fait découvrir, au travers des pérégrinations de son personnage central, tout un peuple insoupçonné, mué en automate bien réglé.
L’aventure a un côté légèrement désuet mais reste d’un abord très plaisant. Le dépaysement est total, généré par cette uniformité que l’on ressent dans le mode de vie des "Hymenoptériens" qui laisse peu de place à l’initiative personnelle. A ce titre, Luc Orient se découvre un tempérament sanguin et est le premier à s’offusquer de la façon dont est administrée cette communauté. L’inventivité de Greg est sans limite et nous fait appréhender bons nombres de trouvailles inhabituelles que les genres, dans lesquels il s’épanouit (Science-fiction et fantastique), lui permettent de mettre en avant.
Eddy Paape produit un dessin qu’on ne peut qu’apprécier par sa justesse et par son évolution favorable au fil des épisodes. Les traits de Luc Orient se modifient perceptiblement pour n’en devenir que plus réalistes. La vision futuriste des gardiens du 6ème continent est, à mon goût, un peu kitch, dans leur tenue de gladiateurs de l’an 2000 pince-sans-rire. Hormis cette petite réflexion, la qualité est au rendez-vous et comblera les aficionados de ce physicien que rien ne rebute.
Partez à la visite de ce monde inexploré dont les habitants formatés s’apprêtent, à leur insu, à passer à une nouvelle étape dont Luc Orient s’avère l’initiateur. Une vision purement "fourmillable" !
Par Phibes, le 11 juillet 2008
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