LUC ORIENT
La planète de l'angoisse

Afin de destituer Sectan, le tyran régnant sur Terango, Luc Orient et son ami teranguien Galax-Ahj se sont introduits dans les territoires sauvages reculés de la planète pour tenter de requérir l’appui des peuplades qui y vivent. Rattrapés par Lora et Granya, les 4 missionnaires se heurtent à une cohorte d’hommes-dragons commandée par l’insidieux Korran. Malgré une entrée en matière plutôt houleuse, l’accord tant attendu semble se concrétiser. Mais, la perfidie de Korran et de son père Borkh menace les intentions pacifiques du petit groupe. De fait, Luc Orient et ses équipiers se doivent d’utiliser autre chose que la diplomatie !

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur LUC ORIENT #4 – La planète de l’angoisse

La première partie du plan de libération de Terangopolis et de la neutralisation du projet d’invasion terrienne de Sectan s’étant déroulée positivement, Luc Orient s’immisce encore plus dans le règlement du conflit téranguien et s’associe, pour la deuxième phase du projet de renversement du dictateur, avec un autochtone Galax-Ahj. Ensemble, ils vont tenter d’exercer leurs talents de négociateurs pour trouver de nouveaux ralliements qui pourront gonfler les rangs des opposants à Sectan.

Greg remet son personnage principal dans le circuit sidéral en axant son histoire sur les dures tractations que celui-ci doit mener avec de nouveaux humanoïdes rustres et fourbes (du moins trois d’entre eux) au faciès d’iguanes. L’angoisse dont il est question dans le titre de l’album, est générée par l’ambiance dangereuse du bayou extraterrestre qui révèle des rencontres insolites et périlleuses. De même, elle est entretenue par les plans et révélations machiavéliques de Korran et Borkh qui n’ont rien à envier à l’antipathie de Sectan.

En cet épisode aux embruns marécageux et aux volutes destructrices, le docteur Kala s’est totalement effacé pour laisser la place nette à Luc Orient. De fait, les réflexions métaphysiques sont réduites au minimum pour favoriser, grâce au terrien blond, l’action. Les rencontres entre peuplades se veulent donc énergiques appuyées par la bestialité des hommes-dragons.

Le territoire tourmenté de ces derniers semble donner des ailes à Eddy Paape qui produit une aventure picturale bien prenante. Malgré une colorisation un peu vive (les crêtes irisées des êtres à écailles m’ont gêné), on se laisse transporter par l’irréalité des décors et des personnages entre lesquels Luc Orient, véritable réplique de Flash Gordon à la musculature imposante, se démène sans compter.

Tonnerre ! La planète de Terango qui recèle une faune très diversifiée, n’a pas fini de nous étonner. Heureusement que Luc Orient est plus qu’à l’aise pour mener ses investigations qui soulageront assurément nos angoisses.

Par Phibes, le 23 octobre 2008

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