LUC ORIENT
Intégrale 4

Accompagnant les Dartz dans leur quête d’un monde nouveau, Luc Orient et ses coéquipiers voguent à bord du "Jarbakk" vers Terango. Mais leur périple spatial s’avère tumultueux et leur arche stellaire doit faire étape sur Roubak, une planète en pleine mutation. Après avoir combattu les éléments et sauvé au passage deux autochtones, ils poursuivent leur voyage pour atteindre Terango qui a subi moult changements dû à une guerre nucléaire. De fait, ils s’opposent à des amazones géantes et à une faune destructrice et s’aperçoivent que dans l’ombre, quelqu’un les manipule. Fort de ses éléments là, ils retournent sur Roubak pour enfin faire la rencontre avec celui qui sabote leur aventure spatiale. Enfin, Luc Orient et le docteur Kala mettent à jour le secret de la destruction d’une cité teranguienne par un procédé bien particulier qui transforme tout individu en machine à tuer.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur LUC ORIENT # – Intégrale 4

Dans cette nouvelle intégrale qui regroupe quatre nouvelles aventures de Luc Orient et qui renoue avec le thème pur de la science-fiction, se finit le cycle concernant l’exode de tout un peuple en quête d’une planète d’accueil. Entamé avec "La porte de cristal", épisode que l’on pourra retrouver dans l’intégrale n° 3, cette longue quête à laquelle ont été invités "de force" les scientifiques d’Eurocristal, se clôture avec "Roubak ultime espoir".

Si l’aventure, qui fleure bon les ambiances des années 70/80, est très agréable, les enchaînements entre les albums, surtout entre le 14 et le 15 et entre le 15 et le 16, sont assez surprenants. En effet, il y est difficile de découvrir une suite logique, surtout que le 15ème album est tiré d’une idée de Gérard Jourd’hui qui a pris la place de Greg le temps de cet opus et que le 16ème part sur une nouvelle histoire de Terango, au temps où Luc Orient avait renversé le dictateur Sectan (soit après le tome "La forêt d’acier").

Cette intégrale est l’occasion d’expliciter la place du scientifique blond parmi toutes les productions du moment mises en avant par le journal Tintin. Grâce à son rédacteur en chef de l’époque, le prolifique Greg, Luc Orient côtoie entre autres, sans faire doublon, les Chevalier Ardent, Tounga, Bernard Prince et Bruno Brazil, sagas devenues depuis des standards de la bande dessinée.

Eddy Paape tire son épingle de son jeu graphique et nous interpelle favorablement en animant son personnage fétiche à coup de vignettes bien expressives. Les décors futuristes sont parfaitement réalisés et constituent un environnement atypique tantôt charmeur, tantôt angoissant. La colorisation assez vive qui a été confiée à des spécialistes s’améliorent sensiblement et apporte cette profondeur qui pouvait faire défaut dans les ouvrages précédents.

Ce quatrième volume marque l’avant dernière étape d’une série qui remporta, dans les années 70/80, un franc succès et dont la teneur avant-gardiste a ce petit quelque chose qu’il convient aujourd’hui d’apprécier avec curiosité et même avec intérêt.

Par Phibes, le 24 septembre 2008

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