MARI DE MON FRÈRE (LE)
Volume 2

Mike fait la connaissance de Natsuki, la maman de Kana et ex-femme de Yaichi. Il se fait aussi de mieux en mieux à la vie japonaise.
Yaichi, quant à lui, a mieux appris à connaître son beau-frère canadien et il réalise que cela lui a fait le plus grand bien, mettant à mal des réflexes ou préjugés stupides. Cela lui ouvre les yeux sur la manière dont chacun juge trop facilement son prochain.

Par legoffe, le 29 janvier 2022

Notre avis sur MARI DE MON FRÈRE (LE) #2 – Volume 2

Après un premier volume très réussi, j’ai eu hâte de lire la suite, ce qui est aisé avec la plateforme de lecture mangas.io qui propose l’intégralité de l’histoire.

Le lecteur est, en effet, curieux de voir comment vont évoluer les relations entre les personnages, qu’il s’agisse de cette « nouvelle famille » qui s’apprivoise progressivement, ou encore des parents – divorcés – de Kana.

L’essentiel du livre reste – bien sûr – centré sur un objectif : lutter contre les préjugés. Et si cela concerne, en premier lieu, l’homosexualité, ce n’est pas le seul sujet évoqué dans ces pages. L’auteur, à raison, évoque la même problématique pour l’image que doit donner une famille. Mais les questions d’apparences peuvent aussi concerner sa façon d’être, de manière générale, ou encore par des détails, comme les tatouages.
Gengoroh Tagame souligne – qui plus est – que cette perception peut totalement changer selon les us et coutumes de différents pays.

En soi, il ne se passe rien d’extraordinaire au fil de ce tome, qui est centré sur des moments de la vie quotidienne. Mais les dialogues et les regards donnent beaucoup d’humanité et d’intérêt au récit, avec des personnages auxquels on peut facilement s’identifier.

Nous pouvons aussi avoir, de temps à autre, un pincement au coeur lorsque l’on assiste à des réactions idiotes de la part de certains, comme cette mère de famille qui ne veut pas que sa fille aille chez sa copine Kana parce qu’il y a, là bas, un gay qui pourrait avoir « une mauvaise influence » sur sa progéniture.
L’implication des enfants dans l’histoire est d’ailleurs une des forces du récit, leur innocence permettant de faire ressortir les logiques parfois stupides des adultes (même si les enfants, dans la vraie vie, sont parfois aussi très durs avec ceux qui sortent des modèles établis !).

Ce récit, plein de générosité et de tendresse, est une réussite.

Par Legoffe, le 29 janvier 2022

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