MARILOU
Le voleur d'amis

Après son déménagement à la campagne plutôt mal vécu au début, Marilou s’y est faite et trouve sa nouvelle vie pas si mal finalement !

Elle s’y est même faite de vrais amis. Bon, pas des amis comme les autres puisqu’il s’agit de Gédéon, un âne, et Georges, un rouge-gorge. Mais un lien très fort les lie tous les trois.

Tout allait donc pour le mieux jusqu’à ce que ses parents décident de louer, pour les vacances, la petite maison qu’ils ont terminée de rénover, à un couple avec un petit garçon nommé Jules. Mais Jules est différent. Et Marilou va encore devoir puiser dans ses ressources pour accepter de jouer avec Jules et lui « prêter » ses amis si particuliers, et pourquoi pas, se faire un nouvel ami, qui sait !

Par celine, le 8 janvier 2024

Notre avis sur MARILOU #2 – Le voleur d’amis

Dans ce tome 2, Fabien TOULME nous parle d’un sujet qu’il connait bien, puisqu’il s’agit de la trisomie, mais abordée cette fois-ci du point de vue des enfants, celui de Marilou et de Jules. Nous connaissons tous son histoire à travers son émouvant album Ce n’est pas toi que j’attendais (si vous ne l’avez pas encore lu, il est vraiment temps de le faire !) parut en 2014 suite à la naissance de sa fille Julia. Il s’agissait d’une véritable ode à l’amour pour sa fille.

On retrouve de nouveau dans ce tome 2 de Marilou au titre très évocateur « Le voleur d’amis », ce thème si cher à son cœur : la différence. Ce thème universel est traité avec beaucoup de tendresse et d’humour, propres à l’auteur.

Là encore, comme dans le tome 1, Fabien TOULME permet à tous les parents de se mettre à la place de ceux du petit Jules, et aux enfants de s’identifier à Marilou. 

On retrouve avec plaisir le dessin rond et naïf d’Olivier DUTTO, un brin caricatural, et les couleurs franches de BENBK pour la couverture ainsi celles de la coloriste Maëlys CANTREAU pour l’album lui-même. 

C’est aussi un message humaniste fort qui nous dit, à nous, petits et grands « n’ayez pas peur de la différence, prenez là comme une chance, une possibilité de grandir et de devenir meilleur tout en faisant nôtre, la bienveillance ».

Par Céline, le 8 janvier 2024

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