MAX & NINA
Home, sweet home
compagne Nina, Max a réintégré le bercail familial. Là, durant ses trois semaines de convalescence, il retrouve les ambiances feutrées de ses origines, entre une mère protectrice, un père moralisateur et une grand-mère acariâtre. Malgré tout, ce retour aux sources lui permet certes de faire ressurgir des souvenirs d’enfance non déplaisants mais aussi de réfléchir sur sa situation difficile avec Nina. Aussi, profite-t-il des visites de sa fille Louise pour tenter de savoir ce que son ancienne dulcinée fait de son côté. Ayant enfin retrouvé toute son autonomie, Max retourne à son domicile et se doit de faire face à la dure réalité du célibat et de la garde alternée. En accord avec Nina, il accepte de s’occuper de Louise une semaine sur deux et finit par se rendre compte que la contrainte est d’importance. Malgré tout, il se prend au jeu. Ne serait-ce pas pour tenter de reconquérir le cœur de son ex ?
Par phibes, le 3 octobre 2014
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782723491396
Notre avis sur MAX & NINA #7 – Home, sweet home
Nous retrouvons le couple au demeurant bien sympathique formé par l’indolent Max et la pétulante Nina qui, à la suite de leurs déboires conjugaux relatés antérieurement, ont décidé de se séparer. Evidemment, cette situation douloureuse les pousse dorénavant à agir chacun de leur côté tout en préservant une certaine attache due à la présence de Louise leur fille.
Ce nouvel épisode, qui passe sous la coupe directe de l’éditeur Glénat (Drugstore auparavant), est la conséquence des vicissitudes précédentes. Il est surtout l’occasion de faire évoluer psychologiquement l’un des personnages principaux, Max. En effet, ce dernier, de par son isolement forcé, ne peut s’empêcher de réfléchir sur ses déboires affectifs et d’avoir des regrets. Cette prise de conscience (qui tangue entre le bien et le mal) voulue par l’auteur Dodo qui se traduit par un certain assagissement de Max fait, en quelque sorte, camper une atmosphère bien plus agréable, plus légère, plus sensible que celle du tome 6.
Aussi, on se plait à suivre les deux personnages dans leur quotidien, l’un dans sa convalescence ouatée et dans son apprentissage de père poule ponctués de souvenirs, l’autre dans ses circonvolutions de femme libérée, entre les copines et l’amant. Il en découle une histoire bien attachante qui, encore une fois, lorgne sur des faits sociétaux qui parsèment communément notre quotidien. Louise reste d’une sensibilité remarquable et complète bénéfiquement une galerie de seconds rôles tels la famille disparate de Max, les mères d’élève, les copines à Nina, son amant… qui, à n’en pas douter, agrémentent fort utilement, dans leurs caractères respectifs, l’entourage des deux héros.
Ben Radis, toujours aussi inspiré par cet univers contemporain qui fait intervenir des animaux humanisés, conserve cette expressivité doucereuse qui sied à l’histoire extraconjugale. D’un coup de crayon toujours aussi efficace et au moyen d’une colorisation éprouvée, il anime ses personnages « disneyisés » avec une sensibilité qui a le don de susciter un certain engouement.
Un bon petit épisode animalier qui ne manque ni de légèreté ni de sentiments.
Par Phibes, le 3 octobre 2014
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