MEDINA
L'intégrale

Medina : cité où se situe le dernier bastion de l’humanité qui résiste à l’assaut des Drax, ces créatures, ces monstres infectieux.
Ce jour-là, Karloff rentre d’une mission, il ramène quelque chose qu’il a pris aux Drax et qui pourrait peut-être changer le futur. Alors que Karloff et son groupe arrivent devant les murs de Medina, des Drax les attaquent…

 

Par berthold, le 28 mars 2015

2 avis sur MEDINA # – L’intégrale

Pour ceux qui ont raté la très bonne série Medina par Jean Dufaux, et illustré par Yacine Elghorri, l’auteur de Factory, Le Lombard propose une belle occasion de se rattraper avec cette très belle intégrale qui reprend les trois volumes de la saga.

Dès les premières pages c’est un choc ! Un vrai !!

Dufaux et Elghorri placent l’ambiance, l’atmosphère, le ton dès le début. Le scénariste se lance dans un récit de science-fiction qui pourrait être proche d’Alien, de Pitch Black, de Starship Troopers… D’entrée, il nous entraine dans ce conflit, on a peur pour cette humanité et ce qui l’attend dans ce futur (futur qui pourrait être le nôtre aussi, pourquoi pas ?).
Nous faisons connaissance avec les personnages principaux comme ce Karloff, Kladia la tueuse, Hadron la jeune fille (qui pourrait être l’espoir de l’humanité). Nous visitons Medina et nous découvrons que le danger peut venir aussi de la cité.
Medina est un récit de science-fiction vraiment réussi, très prenant et passionnant durant les 160 pages de cette intégrale.
Les cinéphiles y trouveront leur compte avec quelques clins d’oeils au cinéma fantastique avec les noms d’acteurs célèbres comme Karloff, Chaney, Rathbone… Et puis, il y a cet excellent final que bien sûr, je ne dévoilerai pas ici !

Le graphisme de Yacine Elghorri nous renvoie aux meilleures heures de Métal Hurlant qui a d’ailleurs travaillé pour la version US du titre, ainsi que pour le cinéma américain. Cela se voit à sa mise en scène, à son style. Il nous fait penser aussi à du Moebius, à du Otomo par moment.
Bref, un artiste à son meilleur niveau ! Son trait est vraiment percutant et parfois, il peut choquer lors de scènes vraiment dures.

Medina est une très belle surprise. Jean Dufaux nous surprend avec ce titre, il a su trouver le complice idéal en la personne de Yacine Elghorri.

Medina est une des meilleures lectures que j’ai pu découvrir ces derniers temps et cette intégrale mérite une très bonne place dans vos bibliothèques.

Par BERTHOLD, le 28 mars 2015

C’est avec un grand plaisir que nous redécouvrons ce récit de Jean Dufaux dont le premier tome est sorti en 2010.
L’intégrale de cette série de science-fiction au rythme impétueux et au graphisme sorti tout droit de métal hurlant nous replonge avec fascination dans ce monde effrayant où les notions de bien et de mal, de justice et de conscience imprègnent chaque acte de survie.
C’est un déchainement de violence dans des combats opiniâtres où l’on ressent l’acharnement viscéral de ces derniers humains dans la lutte pour la conservation, une lutte désespérée.
Au cœur de ce maelström, une lueur d’espoir émerge, Karlof, un commandant d’unité humain, s’est introduit au cœur du territoire des Drax et s’est emparé d’un bien extrêmement précieux, déchainant la fureur meurtrière des extraterrestres.
Le colis que ramène Karlof est une jeune fille, Hadron, qui porte en elle la rédemption.
Cette jeune femme humaine, violée par Boso, le leader des Drax et qui porte maintenant en elle le fruit d’un accouplement contre nature pourrait apporter aux humains la connaissance intime de ce qu’est un Drax, de quoi il est composé, de ses forces et de ses faiblesses et découvrir comment éradiquer cette terrible engeance.

Le rapt d’Hadron exacerbe la colère de Boso qui, tout comme les humains, souhaite récupérer l’enfant à naitre, celui qui tient peut-être en ses gènes l’avenir des deux races. Mais les deux communautés vont devoir compter avec la jeune femme qui n’a qu’une seule obsession, que son enfant et tous les autres qu’ils soient humains ou drax vivent.

Yacine Elghorri a trouvé dans le scénario de Jean Dufaux un défi à la hauteur de son talent et a su trouver cette osmose entre l’écrit et l’image qui rend une aventure palpitante.

Par Olivier, le 29 septembre 2015

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