MEKA
Inside

Dans un futur indéterminé, les champs de batailles sont dominés par de gigantesques robots pilotés appelés Méka. Au cours, d’une énième bataille opposant les troupes du levant à celles du couchant on suit les tribulations d’un jeune équipages des forces de levant : le lieutenant Llamas, pilote et le caporal Onoo, mécanicienne. Ils sont jeunes et beaux, pleins de certitudes comme celle d’être les meilleurs dans leur partie. Et pourtant cette énième offensive contre les forces du couchant va ébranler leur croyance. Leur méka est sérieusement endommagé. Dans le Méka ils sont invincibles. Qu’en sera-t-il en dehors ?

Par eric, le 1 janvier 2001

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2 avis sur MEKA #1 – Inside

A vrai dire, je n’ai pas du tout accroché à cet album.
Je suis pourtant généralement bon public lorsqu’il y a des mechas, mais là non, cela n’accroche pas du tout…
On notera d’ailleurs ici l’allusion aux mechas japonais de Patlabor, aux Evas d’Evagélion, et aux autres Transfomers, donc cette BD n’est qu’une redite un peu légère.
L’histoire est vide, nous ne sommes en présence que d’un huit clos banal, et trop court. C’est à peine commencé que c’est déjà fini, et les quelques bulles qui se promènent par ci par là ne vont pas venir ralentir le rythme de lecture.
Le dessin lui est globalement correct, mais c’est dépouillé au possible. Pas de décor, ou alors de simples esquisses de batiment, rien qui ne saurait retenir une attention particulière sur une case ou l’autre. On passe d’une page à l’autre sans vraiment entrer dans le récit, et au final, quelques minutes suffisent à parcourir cet album, sans avoir réellement du faire un effort pour lire la page de texte cumulée sur tout l’album.
Nous verrons peut-être du mieux dans le second tome, mais pour ma part, je ne serais certainement pas au rendez-vous… Je préfère me lire un bon vieux roman de Cyberpunk, ou me regarder un vieux Patlabor, au moins, je ne serais pas déçu…

Par Siam l'Archiviste, le 14 juin 2004

Ce tome situe l’action dans un futur indéterminé, dans une guerre indéterminée… Ainsi toutes ces indéterminations font que l’on s’oriente vite vers un huis clos avec trois protagonistes : le lieutenant Llamas, le caporal Onoo et …le méka.
Ce sentiment est suggéré par le fait que l’on ne voit que l’équipage du méka, le reste des personnages sont des robots et des cadavres. On n’a aucune indication de temps ni de lieu et l’aspect géopolitique est totalement ignoré.

Le style de cette bd est résolument manga d’une part l’auteur revendique ces influences. D’autre part on peut penser en voyant le début du tome, à trouver des similitudes avec diverses séries nipponnes. Des similitudes comme par exemple avec Neon genesis evangelion, pour l’aspect filiforme des mékas et la jeunesse de leurs pilotes, et aussi à Macross pour ce qui est du traitement de la scène de combat.

Le style de Bengal est fluide et assez dépouillé mais avec la mise en couleur l’ensemble est agréable et je n’ai pas eu le sentiment de vide. L’œil n’est pas attiré par des détails inutiles
De plus, on sent un petit côté cinématographique dans ce tome. Il y a très peu de bulles. Au début ce qui renforce cette impression c’est que l’on ne perçoit ni bruits ni paroles, et là on s’attend à un déferlement de son, une sorte d’apothéose : une belle séquence de combat. Et tout au long de l’album l’action rebondit de la sorte.
Si l’effet est garanti, la contrepartie c’est un tome qui se lit très rapidement en dix minutes la bédé est fermée. Mais bizarrement, on arrive à s’attacher aux personnages et arrivé à la dernière page on en vient à regretter que ce soit la dernière.

Le but ici n’est pas de vendre complètement du robot géant. Car en cherchant à évacuer leur méka endommagé nos héros reviennent vers lui en passant d’embuches en embuches. Cela cache-t-il quelque chose ?
Le second tome de cette série, à venir, viendra conclure le récit

Par Eric, le 10 juin 2004

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