MON PROF LE TUEUR - REBORN !
Reborn débarque

Tsunayoshi Sawada est une catastrophe ambulante : pas doué pour les études, pas doué en sport, pas populaire, il ne vient en cours que pour voir la jolie Kyôko Sasagawa. Un jour, après une nouvelle humiliation sportive, il découvre que sa dulcinée sort avec un élève du club de Kendo. Résigné, il décide de ne plus se montrer à l’école.
Cependant, sa mère ne voit pas cette décision d’un bon œil : décidée à ne pas le laisser végéter toute la journée, elle a engagé un professeur particulier. Et « particulier » est l’adjectif qui convient. Alors que Tsuna et sa mère se disputent à propos de cette idée, un bébé, haut comme trois pommes assises et habillé en costume cravate, surgit dans la pièce. Il s’agit de Reborn, le fameux professeur.
Ce dernier est, en fait, un tueur à gages travaillant pour la famille Vongola et qui a été envoyé au Japon pour former le 10ème parrain de la famille. Pour Tsuna, c’est le début d’une longue, périlleuse et intensive formation.

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

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Scénariste :

Akira AMANO
dessinateur :

Akira AMANO
Éditeur :

GLENAT
Collection s :

Shonen Manga
Genre s :

Action

Humour

Shonen
Sortie :

septembre 2006
ISBN :

2723455866

Notre avis sur MON PROF LE TUEUR – REBORN ! #1 – Reborn débarque

Ce manga est complètement décalé et c’est sans doute ce qui fait son charme.

Le graphisme général rappelle celui de Eyeshield 21, surtout dans le traitement des mouvements (utilisation des lignes de vitesse, déformation des contours …). Les cases, bien que denses, ne renvoient pas d’impression de surcharge. Les trames semblent peu utilisées, même pour les fonds. Le découpage alterne plans serrés, paysage, pleine page … toutes les possibilités sont exploitées pour mettre en valeur l’instant. L’ensemble renvoie beaucoup de rythme.
Pour ce qui est du traitement des personnages, le trait peut paraître simple mais il est assez incisif, ce qui le fait gagner en efficacité. Quant à l’expressivité, elle oscille entre exagération (sans tomber dans la caricature ou le super deformed) et style plus classique.

Le personnage du tueur a, en revanche, de quoi à surprendre : une grosse tête, des accroches cœur, un costume et un Borsalino, le tout avec sucette et couche culotte ! Il faut reconnaître que c’est un peu too much. Mais, le côté complètement sadique avec une bouille de bébé joufflu a des côtés amusants.
Tsuna, lui, est le parfait « pas doué », le naze dans toute sa splendeur : aucun domaine n’échappe à son incompétence (étude, sport, amour…) ! Un cliché du genre qui met d’autant plus en avant son alter ego pervers ! Ce décalage apporte d’ailleurs une touche supplémentaire d’humour au récit. L’auteur a, en effet, pris soin de disséminer un peu partout des petites scènes cocasses : le salon de thé dans le mur, le pyjama vache, la copine en culotte qui manque tuer la mère de Tsuna…
Pour ce qui est du caractère de cet anti-héros, en revanche, rien de bien nouveau : un incompris au bon fond qui manque de confiance en lui. En d’autres termes, un terrain propice à l’effusion de bons sentiments.

Si le scénario est assez original (la formation d’un collégien japonais pour qu’il devienne le chef d’une famille mafieuse italienne), les bases graphiques et les rouages narratifs sur lesquels s’appuie le récit restent d’un grand classicisme.
Un titre sympathique qui ne manque pas de rythme : un récit d’action tout en kitch !

Par KOMORI, le 17 octobre 2006