MONTAGE
Tome 2

Le deuxième tome de « Montage » a été publié par les éditions Kana simultanément au premier. Indéniablement, cette double sortie a permis aux lecteurs de bien s’immerger dans l’histoire, et ce coup marketing, à n’en pas douter, permet aussi un très beau démarrage en France.
Démarrage qui ne peut être qu’aidé par un scénario de grande qualité.

Les rebondissements parsemés les uns derrières les autres dans ce 2° opus sont immanquablement là pour nous donner envie de continuer la lecture de "Montage". Et celà marche très bien, car en plus, Jun Watanabe, nous offre de nombreux flashback et nous fait ainsi découvrir de page en page davantage de détails autour de ce complot.
Un complot très habillement mené, mais quelque peu compliqué au fur et à mesure de l’avancé du récit.
Qu’a celà ne se tienne, tout l’intérêt de l’histoire est dans l’intrigue, et très franchement elle est tellement bien menée que l’on s’y accroche et l’on dévore ce Seinen d’une traite.
En tout cas, quand on sait qu’il a fallu 13 tomes au japon pour cloturer cette histoire, on sait qu’on n’a pas fini de voir des rebondissements et des intrigues s’entremélant…

Alors l’Affaire des 300 millions de Yens n’a pas fini de nous surprendre, de faire parler d’elle… Et c’est tant mieux !

Par AUB, le 2 juillet 2014

Nous retrouvons donc Yamato et Miku qui continuent de fuir, tandis que le machiavélique Sekigushi tisse sa toile pour le retrouver avant ses collègues policiers.
L’intrigue est toujours particulièrement prenante, malgré tout ce deuxième volume se contente de faire durer le suspense sans forcément amener grand chose de nouveau, si ce n’est l’arrivée de la jeune Natsumi. D’où cette impression d’une lecture particulièrement rapide, transitoire même !

Toutefois, Watanabe construit son récit très précisément, on est captivé par la mise en scène, par les petits rebondissements qui donnent du volume à l’histoire. En contre partie, il a aussi tendance à enfermer ses personnages derrières des comportements très excessifs qui frôlent la caricature. Certes Yamato garde son sang froid, il a la tête sur les épaules et organise cette fuite avec minutie, néanmoins les excès de Sekigushi, la franchise toute désarmante de Natsumi ou encore la maladroite et ambigüe relation entre Miku et Yamato manquent sérieusement de subtilité, de profondeur, comme si Watanabe se cantonnait dans des stéréotypes à la louche, sans aller chercher plus loin.

Il n’empêche que le fond reste très prenant, un excellent thriller qui promet pas mal de révélations. A voir sur la longueur tout de même !

Par FredGri, le 28 juillet 2014