MOYASIMON
Il était une fois les microbes

C’est la rentrée ! Tadayasu et son ami Kei ont quitté la province pour rejoindre l’université agricole de Tokyo. C’est un autre monde qui les attend là-bas. Tadayasu est particulièrement excité. Mais, avant de découvrir les activités proposées par l’école, il doit aller se présenter au professeur Itsuki, un ami de son grand-père. Le garçon veut toutefois bien se garder de dire à quiconque qu’il dispose d’un incroyable pouvoir. Depuis tout petit il… voit les microbes ! Seul Kei est au courant. Mais son grand-père a tout raconté au professeur Itsuki qui veut immédiatement vérifier si cela est vrai.

Par legoffe, le 7 décembre 2014

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Notre avis sur MOYASIMON #1 – Il était une fois les microbes

C’est une histoire particulièrement originale que publient les éditions Glénat. Un héros capable de voir les microbes, c’est pour le moins étonnant et cela ouvre de sacrées perspectives en matière de scénario. L’auteur se jette d’ailleurs dans l’aventure avec un plaisir non dissimulé. Pour lui, tout cela est synonyme de vaste récréation. L’humour est omniprésent et l’esprit est tout sauf sérieux.

Pourtant, et c’est tout le paradoxe, Masayuki Ishikawa s’appuie sur d’indéniables connaissances scientifiques pour faire vivre son récit. Les différents microbes que l’on découvre au fil du manga animent les scènes et jouent des rôles variés. Derrière leur look souvent rigolo, ils sont des éléments clés de l’aventure. Enfin, à condition de faire entrer sur la scène l’étonnant Tadayasu. Car, sans lui, pas de microbes visibles. Et si tout cela paraît déjà loufoque, sachez que l’auteur a créé d’autres personnages hauts en couleurs qui le sont tout autant. Il y en a une sacrée brochette, souvent fort sympathiques.

Ils créent les bases d’une bande dessinée aux ressorts variés, qui joue aussi parfois sur les faux semblants, valorisés par des graphismes fins et précis. Seule exception, la mise en forme des microbes qui appuie justement le contraste entre ce monde de l’infiniment petit et celui des humains.

Original, didactique, ce nouveau manga qu’on hésite à classer dans les seinen ou les shonen ne laissera pas indifférent. Si les aspects scientifiques cassent parfois le rythme du récit, l’ensemble avance tout de même tambour battant dans un véritable air de jamais vu. Cependant, s’il s’avère que l’hygiène et la peur des bactéries sont des obsessions chez vous, cette série est à proscrire. Vous risqueriez, en effet, de prendre encore plus conscience de l’univers microscopique qui nous entoure. De quoi vous laisser dans l’angoisse pour longtemps !

Par Legoffe, le 7 décembre 2014

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