NAJA
Naja - 1

Elle est belle, insensible, au sens propre comme au sens figuré. Elle porte le nom d’un serpent redoutable : le Naja. C’est sans doute pour effrayer son adversaire. Mais celui-ci n’a pas le temps de lui demander son nom qu’il est déjà mort car la belle est avant tout une redoutable tueuse. Elle est le tueur numéro 3 d’une organisation qui, du jour au lendemain, décide de la faire disparaitre.

Alors qu’elle se retrouve en Islande, chez elle, elle reçoit la visite d’un curieux mais redoutable individu qui souhaite pourtant la protéger. Naja décide de partir à la recherche d’une réponse dans son passé. Une recherche qui va la conduire en Colombie pour retrouver une vieille connaissance…
 

Par eric, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur NAJA #1 – Naja – 1

Ce premier tome montre ou confirme le virage manga opéré par Jean-David Morvan, même si c’est plus sur le plan du style du dessinateur qu’on le doit. Cet album surprend par sa forme, où le récit est presque énigmatique et captivant. Cette impression est due à la forme narrative choisie par le scénariste qui nous fait vivre le récit en voix off comme s’il cherchait à nous faire entrer dans les méandres de sa tueuse ou celles de sa démarche artistisque. Ce récit est captivant, car on guette tout au long de ce tome introductif les mots des personnages. Et quand on entend le son de la voix de Naja, le cadre est déjà bien défini et on sait que l’on se prépare à des moments qui s’annoncent difficiles pour ceux qui vont être en face de la froide machine à tuer.

Cette histoire est à mon sens bien servie par le dessin minimaliste et efficace de Bengal qui, en quelques traits fins et acérés, nous pose parfaitement la mise en scène. Le resultat est simple mais suggère une certaine force qui se montre en totale adéquation avec son personnage.

Après ce n’est qu’une histoire de goûts, mais ce premier tome, même s’il laisse un goût de trop peu est une bonne mise en bouche et pose toute une série de questions que les quatre prochains tomes auront à coeur d’y répondre.
 

Par Eric, le 29 mars 2008

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