NAJA
tome 5
Naja se retrouve prise au piège dans la maison de Mme Stardey, la maman de « Piiib». Mais elle n’est seule, avec elle, on dénombre N°1 et et N°2. Ainsi les trois meilleurs tueurs de Zéro sont pris au piège mais contre toute attente « Il » vient à leur rescousse, et aussitôt notre triplette se lance à la recherche de Zéro, en partant pour Barcelone.
Mais c’est de rebondissements en rebondissements que les trois tueurs iront. Alors qu’ils pensaient que le père de Naja était Zéro, ils vont découvrir qu’il s’agit en fait de Piiib, et « Il » a encore bien des choses à leur montrer. Ils vient de nouveau à leur aide et cette fois-ci, ils partent pour Bruxelles pour une dangereuse réunion de famille…
Par eric, le 18 janvier 2011
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782505010340
Publicité
Notre avis sur NAJA #5 – tome 5
Avec N°5 on va découvrir la fin de cette trépidante série. Et chose surprenante, le personnage qui doit tenir la place principale, à savoir Zéro est étonnamment absent, et pourtant il tient bien son rang. En fait, par la biais de la narration de « Il » on découvre enfin tout le secret de cette organisation de tueurs internationaux. C’est habillement mené, et de pages en pages on avance vers le dénouement avec une certaine excitation.
Certes on connaît enfin les différentes identités mais en plus de cela, cet ultime tome nous apprend qui est cette tueuse que l’on a appris craindre depuis cinq tome. Au bout des quarante-six page de ce tomes la mythologie de Naja n’aura plus de secrets et cous poussera sans doute à vous replonger dans les quatre précédents opus.
Avec Naja on découvre le monde par le prisme des auteurs et c’est parfois une critique acerbe des différentes villes et de ses habitants à laquelle se livre Jean-David Morvan. Qui mieux que ce globe-trotter peut nous livrer ainsi une vision dénuée de manichéisme de notre belle planète.
Enfin, cette série n’aurait sans doute pas le même intérêt sans le coup de crayon aiguisé de Bengal. Encore une fois il livre une partition léchée avec une sobriété de dessin qui nous remplit d’ivresse.
On obtient ici une subtile et totale alchimie entre une narration très dense et un dessin sans fioriture. Une bande dessinée efficace avec un goût de reviens-y des plus plaisants.
Par Eric, le 18 janvier 2011
Publicité