NES POUR COGNER
Yamato

M. Toraïchi a été carrément vexé. Lui qui n’avait pas perdu un seul des cinq cents derniers combats qu’il avait livrés, voilà qu’il perdait la face contre un jeune prétentieux ! Bien décidé à se venger, il a choisi d’écarter un des finalistes de la compétition (un catcheur qui s’est toujours battu masqué), pour pouvoir prendre sa place. C’est ainsi que sous un masque et sous le nom d’un autre, M. Toraïchi a pu se retrouver dans la course au titre de Masuraou avec les six autres prétendants au titre parmi lesquels Kakeru sur lequel il veut sa revanche.

La phase finale a débuté. Ils sont sept. Le tableau des duels a été établi et les combats ont commencé…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur NES POUR COGNER #5 – Yamato

La série étant annoncée complète en sept tomes, il n’est pas illogique de voir abordées les épreuves de la phase finale dans ce volume 5. Parmi les sept combattants toujours en lice, on a bien entendu le héros Yamato, on a aussi Naruse qu’on connaît depuis longtemps, et Kakeru qu’on a déjà vu, également. Les quatre autres prétendants au titre de Masuraou nous sont encore inconnus. Idem pour l’actuel tenant du titre qui, on nous le promet, apparaîtra (on le représente encore à contre-jour pour nous laisser la surprise !)

Dans ce tome, l’un de ces inconnus va céder sa place au colossal M. Toraïchi. C’est bien pour le lecteur, car ce dernier lui a été sympathique. Mais ça écarte surtout un lutteur promis à l’échec pour remettre au centre de l’arène quelqu’un qui déjà, à nos yeux, a quelque chose à voir avec ses concurrents  : cela ajoute un soupçon de "sentimentalisme" (tout relatif, héhé), ce qui va à l’encontre des objectifs de chacun ! En effet, on pourrait souhaiter que Kakeru soit sorti par Toraïchi mais il est permis d’en douter. Pour autant, ce n’est pas non plus impossible puisque ça permettrait éventuellement de voir ensuite Yamato face à ce Toraïchi qui a été un homme de conseil pour lui !

C’est un principe classique dans les manga de combat  : jouer sur la fibre de l’amitié pour mettre mal à l’aise le lecteur qui ne sait alors pas à qui irait sa préférence. Entre un personnage connu et un autre qui arrive de nulle part et dont on ne sait rien, il est facile de préférer le premier. Dans le cas de deux personnages connus, on sait qu’on va à l’élimination de l’un des deux… Le genre  : finale Français contre Français à Roland Garros, quoi !  😉

Et effectivement, le vieux aïkido-man sera vite sorti par Toraïchi puis Yamato aura le dessus sur un père de famille sur l’histoire duquel on va s’attarder. Ca aura permis des épisodes de combat "mises en bouche avant la suite" et ça aura écarté des concurrents dont on n’a, au final, pas grand-chose à faire. Maintenant, le tableau se réduit. La majorité de ceux qui restent ne nous sont pas inconnus  : le suspense est donc là, plus que jamais, et le plaisir d’aller plus loin dans la découverte de ce manga aussi !
 

Par Sylvestre, le 19 novembre 2008

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