NICO
Femmes fatales
Nico a donc appris que sa soi-disant mère retrouvée après de nombreuses années d’absence, ne serait en fait qu’une espionne russe. Cette dernière réussit à s’enfuir pour tenter de mener à bien sa mission dont Nico, Dallas et Moog ignorent tout.
Mais au fur et à mesure l’affaire se complique, Nico en apprend davantage au sujet de ses parents, de ses "origines", mais pour que tous puissent se retrouver il va lui falloir arrêter cette agent russe en liberté !
Par fredgri, le 27 octobre 2012
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782505015000
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Notre avis sur NICO #3 – Femmes fatales
La série Nico sait très adroitement jouer avec le décalage que peut apporter le côté "uchronique" collé à une intrigue à base d’espionnage, de secret volés, d’agents ennemis et de jolie héroïnes. Ce troisième volume continue donc dans la foulée, jouant peut-être davantage sur l’aspect espionnage que sur la SF qui passe un peu plus au second plan, même si cela reste l’un des éléments majeurs de l’album.
Ainsi, on en apprend beaucoup plus sur la belle Nico. L’agent Moog a décidé de lui révéler quelques secrets, notamment au sujet de ses parents, faisant ainsi basculer le récit vers un terrain plus personnel. Toutefois, l’intrigue, bien que très rythmée et très prenante, reste tout de même assez convenue et très prévisible au fur et à mesure que l’on avance dans la lecture, d’autant qu’il y avait matière à pousser tout ça, certainement. Du coup, entre ces révélations et cette histoire d’anciens savants à retrouver, on reste dans un scénario qui suit un rythme assez tranquille, qui peine parfois à décoller.
Il donne néanmoins l’impression d’être complètement en harmonie avec le dessin élégant de Philippe Berthet, tout en fluidité, en grâce ! Un trait qui séduit dès les premières case, avec ces jeux d’ombres de silhouettes et cette beauté dans l’encrage !
Cette alchimie qui s’opère entre l’histoire et le dessin permet rapidement d’installer une ambiance qui touche son but tout de suite. On est dans les années 60, il est question d’une très belle blonde, les cheveux au vent, qui poursuit son adversaire dans la neige, on y parle d’extra terrestre, de savants allemands réfugiés… Il se dégage une atmosphère chic de tout ça et ça fonctionne très bien comme ça. Duval veut complexifier son univers avec une incursion extra terrestre, mais il ne fait qu’effleurer cet élément qui reste malheureusement assez anecdotique, à la finale.
Personnellement, je me suis concentré sur l’intrigue d’espionnage avec ces relents de technologie moderne et j’ai beaucoup aimé. Mais je pense que c’est vraiment l’ambiance générale qui m’a le plus plu. J’aurais aimé que le scénario développe un peu plus cette histoire de retrouvailles, par exemple, histoire de rajouter une dimension plus touchante à l’intrigue, moins froide, car, finalement, c’est un peu régler rapidement, en une page et demi !
Un album très agréable qui laisse quand même l’envie d’en avoir un peu plus… La prochaine fois peut-être !
Par FredGri, le 27 octobre 2012
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