NIKLOS KODA
No Song

 
Une superbe couverture, et derrière… de très belles planches. Chouette ! L’histoire, par contre, bien que composée de séquences claires, est toujours, dans l’ensemble, d’une assez grande complexité. Une complexité qui a pour "complice" la Magie, cet art bien pratique pour créer des surprises, graphiquement, ou pour régler bien des choses, côté scénario… Et il s’en règle, "des choses", dans ce treizième épisode ! De nombreux comptes sont réglés : on assiste ainsi à plusieurs décès, tous plus spectaculaires les uns que les autres, et on quitte autant de personnages qu’on suivait parfois depuis bien longtemps. Question d’équilibre, c’est quelque part aussi, peut-être, l’album de la relève : Seleni semble en effet prendre de plus en plus d’assurance et d’importance. Quant à No Song, qui donne son nom à l’album, en plus de forcer le respect du fait qu’il est l’adversaire de la dernière épreuve, gagne sa place au Club Osiris et personnifie ainsi lui aussi un certain renouveau.

Encore une fois, on se régale de découvrir un album très esthétique, mais avec cette petite amertume d’être persuadé de ne pas tout comprendre. Dommage.
 

Par Sylvestre, le 4 avril 2015